Revenant par ailleurs sur la performance de l'année 2009, alors qu'il n'avait pas encore pris ses fonctions actuelles en remplacement de l'ancien patron John Mack, qui n'est plus que président du conseil d'administration, M. Gorman a indiqué qu' « en dépit de progrès stratégiques et de résultats améliorés », il n'était « pas satisfait de la performance financière » de la banque. Morgan Stanley a été bénéficiaire lors des deux derniers trimestres de 2009, mais moins que ne l'avait anticipé le marché, et a été déficitaire sur l'ensemble de l'année à hauteur de 907 millions de dollars, ce qui n'a pas empêché le cours de l'action de bondir de 85 % durant l'année. « Notre but est de nous classer parmi les trois premiers dans les principales activités dans lesquelles nous sommes présents », a précisé M. Gorman. Il s'est enfin « engagé » auprès des actionnaires à faire baisser le ratio entre la rémunération des employés et le chiffre d'affaires, qui a atteint 62 % en 2009. Il a d'ailleurs vanté la réforme de la politique de rémunération de la banque, qui prévoit de verser plus d'actions et moins de numéraire, et permet de réduire les primes en cas de performances s'avérant décevantes a posteriori.
Économie - USA
Régulation : Morgan Stanley souhaite une coordination internationale
OLJ / le 13 avril 2010 à 23h38
Revenant par ailleurs sur la performance de l'année 2009, alors qu'il n'avait pas encore pris ses fonctions actuelles en remplacement de l'ancien patron John Mack, qui n'est plus que président du conseil d'administration, M. Gorman a indiqué qu' « en dépit de progrès stratégiques et de résultats améliorés », il n'était « pas satisfait de la performance financière » de la banque. Morgan Stanley a été bénéficiaire lors des deux derniers trimestres de 2009, mais moins que ne l'avait anticipé le marché, et a été déficitaire sur l'ensemble de l'année à hauteur de 907 millions de dollars, ce qui n'a pas empêché le cours de l'action de bondir de 85 % durant l'année. « Notre but est de nous classer parmi les trois premiers dans les principales activités dans lesquelles nous sommes présents », a précisé M. Gorman. Il s'est enfin « engagé » auprès des actionnaires à faire baisser le ratio entre la rémunération des employés et le chiffre d'affaires, qui a atteint 62 % en 2009. Il a d'ailleurs vanté la réforme de la politique de rémunération de la banque, qui prévoit de verser plus d'actions et moins de numéraire, et permet de réduire les primes en cas de performances s'avérant décevantes a posteriori.
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