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Économie - USA

Régulation : Morgan Stanley souhaite une coordination internationale

Le directeur général de la banque d'affaires américaine Morgan Stanley, James Gorman, a plaidé hier pour que les autorités américaines se coordonnent avec d'autres pays pour la réforme du système financier, afin d'éviter des déséquilibres internationaux. « Nous pensons que les États-Unis doivent travailler avec d'autres pays pour coordonner les normes et leur application et éviter des arbitrages de régulation, par lesquels certains acteurs du marché recherchent un avantage concurrentiel en exploitant des différences dans les régulations », a expliqué M. Gorman dans une lettre aux actionnaires publiée hier. Plus généralement, M. Gorman a également souhaité que l'ensemble du secteur bancaire participe au travail de réforme de la régulation. « Nous soutenons l'établissement d'un régulateur du risque fort, qui ait la capacité et la responsabilité d'empêcher les prises de risque excessives et d'autres pratiques menaçant la stabilité du système financier », a-t-il notamment indiqué.
Revenant par ailleurs sur la performance de l'année 2009, alors qu'il n'avait pas encore pris ses fonctions actuelles en remplacement de l'ancien patron John Mack, qui n'est plus que président du conseil d'administration, M. Gorman a indiqué qu' « en dépit de progrès stratégiques et de résultats améliorés », il n'était « pas satisfait de la performance financière » de la banque. Morgan Stanley a été bénéficiaire lors des deux derniers trimestres de 2009, mais moins que ne l'avait anticipé le marché, et a été déficitaire sur l'ensemble de l'année à hauteur de 907 millions de dollars, ce qui n'a pas empêché le cours de l'action de bondir de 85 % durant l'année. « Notre but est de nous classer parmi les trois premiers dans les principales activités dans lesquelles nous sommes présents », a précisé M. Gorman. Il s'est enfin « engagé » auprès des actionnaires à faire baisser le ratio entre la rémunération des employés et le chiffre d'affaires, qui a atteint 62 % en 2009. Il a d'ailleurs vanté la réforme de la politique de rémunération de la banque, qui prévoit de verser plus d'actions et moins de numéraire, et permet de réduire les primes en cas de performances s'avérant décevantes a posteriori.
Le directeur général de la banque d'affaires américaine Morgan Stanley, James Gorman, a plaidé hier pour que les autorités américaines se coordonnent avec d'autres pays pour la réforme du système financier, afin d'éviter des déséquilibres internationaux. « Nous pensons que les États-Unis...

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