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L'Iran en faveur d'un gouvernement d'union nationale en Irak (ambassadeur)

L'Iran a affiché samedi sa préférence pour un gouvernement d'union nationale en Irak, où les partis politiques discutent toujours de la formation du nouveau cabinet plus d'un mois après les élections du 7 mars.

"Aucune des listes gagnantes ne doit être écartée et nous voulons réaffirmer que le gouvernement doit émaner de ces listes", a dit l'ambassadeur iranien en Irak, Hassan Kazemi Qoumi, lors d'une conférence de presse à Bagdad. Le diplomate parlait en persan avec un traducteur en arabe.

"Il est clair qu'aucune des listes gagnantes ne peut former seule le gouvernement et cela nécessite un accord entre les listes", a-t-il ajouté.

M. Qoumi a par ailleurs indiqué que son pays, où se sont rendus plusieurs dirigeants chiites et kurdes au cours des dernières semaines, se bornait à conseiller les Irakiens, en réponse aux accusations d'ingérence formulées notamment par le laïc chiite Iyad Allawi arrivé en tête des élections.

Il a d'ailleurs souligné qu'une "délégation" serait accueillie la semaine prochaine à Téhéran, en référence à l'invitation lancée aux membres de la liste de M. Allawi qui a remporté 91 sièges contre 89 pour celle du Premier ministre sortant Nouri al-Maliki.

"La décision (sur la formation du gouvernement) doit être irakienne et les Irakiens (...) reçoivent seulement des conseils des autres", a précisé l'ambassadeur.

"La suggestion que je peux lui faire (à l'ambassadeur iranien) est de laisser cette affaire entre les mains des Irakiens", a dit de son côté l'ambassadeur américain en Irak Christopher Hill.

"Le gouvernement irakien sera en effet constitué en Irak et non dans un pays voisin", a-t-il ajouté.

"Nous attendons la certification des élections dans deux semaines et que le Parlement se réunisse ensuite deux semaines plus tard et puis il faudra un mois ou un peu plus pour former le gouvernement", a-t-il souligné.

Les élections législatives du 7 mars ont donné sensiblement le même nombre de sièges au chef du gouvernement sortant Nouri al-Maliki et à l'ancien Premier ministre Iyad Allawi, avec un léger avantage à ce dernier. Le système politique oblige le prochain chef de gouvernement à constituer une large coalition.

L'Iran a affiché samedi sa préférence pour un gouvernement d'union nationale en Irak, où les partis politiques discutent toujours de la formation du nouveau cabinet plus d'un mois après les élections du 7 mars.
"Aucune des listes gagnantes ne doit être écartée et nous voulons réaffirmer que le gouvernement doit émaner de...