Selon la tradition, c'est sainte Hélène, la mère de l'empereur et qui a eu une grande influence sur son fils, qui exhuma les restes de la précieuse croix de Jésus, sur le lieu même de la crucifixion. En effet, en 328, Hélène partit en pèlerinage pour la Terre Sainte. À Jérusalem, sur le lieu du Calvaire, on fit détruire le temple de Vénus bâti par Hadrien, afin d'y bâtir une basilique. C'est au cours de ces travaux que la croix aurait été trouvée. Celle-ci fut alors découpée et les morceaux distribués à de nombreux bénéficiaires. Les morceaux de la croix du Christ sont aujourd'hui très dispersés...De même que les fragments de la croix ou les clous de la crucifixion, au nombre de 14, dont le plus célèbre est enchâssé dans la couronne de fer des rois d'Italie, ou le saint suaire de Turin, ou encore le titulus placé sur la croix portant la mention I.N.R.I. (Jésus le Nazaréen, le roi des juifs), la couronne d'épine figure parmi les plus importantes reliques de la liturgie chrétienne. Licinius, empereur de Byzance, l'aurait offerte à Constantin qui la ramena en 330 à Byzance devenue Constantinople. Baudouin II, le dernier empereur latin d'Orient, l'aurait remise en gage aux Vénitiens qui l'ont eux-mêmes vendue à saint Louis, roi de France en 1238, pour 135 000 livres. Pour l'abriter, ce dernier fit construire la Sainte Chapelle du Palais à Paris (devenue Palais de la justice) en 1249. Le coffre où elle était cachée avait dix clés que le roi gardait accrochées autour de son cou ! Elle est aujourd'hui conservée dans le trésor de Notre-Dame de Paris... À Tournemire, dans le Cantal, une épine de la sainte couronne rapportée de Jérusalem était célèbre pour devenir sanglante chaque vendredi saint...
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I.N.R.I.
OLJ / Par Marise KASSAB, le 02 avril 2010 à 23h25
Selon la tradition, c'est sainte Hélène, la mère de l'empereur et qui a eu une grande influence sur son fils, qui exhuma les restes de la précieuse croix de Jésus, sur le lieu même de la crucifixion. En effet, en 328, Hélène partit en pèlerinage pour la Terre Sainte. À Jérusalem, sur le lieu du Calvaire, on fit détruire le temple de Vénus bâti par Hadrien, afin d'y bâtir une basilique. C'est au cours de ces travaux que la croix aurait été trouvée. Celle-ci fut alors découpée et les morceaux distribués à de nombreux bénéficiaires. Les morceaux de la croix du Christ sont aujourd'hui très dispersés...De même que les fragments de la croix ou les clous de la crucifixion, au nombre de 14, dont le plus célèbre est enchâssé dans la couronne de fer des rois d'Italie, ou le saint suaire de Turin, ou encore le titulus placé sur la croix portant la mention I.N.R.I. (Jésus le Nazaréen, le roi des juifs), la couronne d'épine figure parmi les plus importantes reliques de la liturgie chrétienne. Licinius, empereur de Byzance, l'aurait offerte à Constantin qui la ramena en 330 à Byzance devenue Constantinople. Baudouin II, le dernier empereur latin d'Orient, l'aurait remise en gage aux Vénitiens qui l'ont eux-mêmes vendue à saint Louis, roi de France en 1238, pour 135 000 livres. Pour l'abriter, ce dernier fit construire la Sainte Chapelle du Palais à Paris (devenue Palais de la justice) en 1249. Le coffre où elle était cachée avait dix clés que le roi gardait accrochées autour de son cou ! Elle est aujourd'hui conservée dans le trésor de Notre-Dame de Paris... À Tournemire, dans le Cantal, une épine de la sainte couronne rapportée de Jérusalem était célèbre pour devenir sanglante chaque vendredi saint...
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