Le bilan de cet attentat n'était pas établi avec certitude, une source officielle ayant évoqué un mort et plusieurs blessés, mais sans confirmation de l'armée et de la police.
Dans un communiqué publié dans la matinée, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger avait annoncé avoir posé des bombes et ordonné l'évacuation de la zone de la conférence. Les autorités de l'État du delta ont dénoncé un « acte de lâcheté ». Ces attentats surviennent dans un contexte particulièrement tendu au Nigeria. Le président Umaru Yar'Adua, hospitalisé en Arabie saoudite pendant trois mois, est invisible depuis son retour le 23 février.
Dans son communiqué, le MEND a menacé d'attaquer des installations pétrolières du groupe français Total, jusque-là globalement épargné par les violences.
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