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Moyen Orient et Monde

De grands courtiers passeraient par Dubaï pour fournir du pétrole à l’Iran

Selon un article publié lundi par le Financial Times, les maisons de courtage en pétrole suisses Vitol, Glencore et Trafigura auraient cessé d'approvisionner l'Iran en carburants, bien que ce ne soit pas illégal, en raison du risque géopolitique croissant entourant les transactions avec Téhéran. Le quotidien britannique y voit le fruit des pressions américaines.
Plusieurs intervenants du secteur ont toutefois fait part à l'AFP de leurs doutes, jugeant que la rupture des relations entre les courtiers suisses et leurs clients iraniens n'était qu'une opération de relations publiques et que les affaires continuaient via des sociétés intermédiaires dont le siège est à Dubaï.
Contactés par l'AFP, Vitol et Trafigura n'ont pas souhaité faire de commentaire sur cette allégation. « Notre position est bien telle que décrite par le Financial Times », a cependant déclaré le porte-parole de Vitol.
Bien que l'Iran soit l'un des premiers producteurs mondiaux de brut, il est contraint d'importer la moitié de l'essence qu'il consomme, car ses infrastructures de raffinage sont vétustes et insuffisantes pour répondre à la demande locale.
Selon un article publié lundi par le Financial Times, les maisons de courtage en pétrole suisses Vitol, Glencore et Trafigura auraient cessé d'approvisionner l'Iran en carburants, bien que ce ne soit pas illégal, en raison du risque géopolitique croissant entourant les transactions avec Téhéran. Le quotidien britannique y voit le fruit...

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