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Crash d'Ethiopian airlines : l'enquête peut encore prendre des semaines

L'enquête sur le crash d'un avion d'Ethiopian Airlines, qui s'est abîmé en mer le 25 janvier au large du Liban avec 90 personnes à bord, "pourrait encore prendre des semaines", a déclaré mercredi le ministre de l'Information, Tarek Mitri.

"L'enquête peut prendre des semaines (...) il n'y a pas de délai pour la publication officielle du rapport" final, a indiqué M. Mitri lors d'une rencontre avec la presse. Il a précisé que le gouvernement libanais a bien reçu un rapport préliminaire des enquêteurs mais refusé d'en dévoiler le contenu pour des considérations légales. Le rapport final ne sera rendu public qu'à la fin de l'enquête, a-t-il ajouté, tout en notant "que l'enquête internationale avait tout ce qu'il fallait pour arriver à des conclusions".

Le Boeing 737-800 s'est abîmé en Méditerranée quelques minutes après son décollage en pleine tempête de l'aéroport de Beyrouth à destination d'Addis Abeba, entraînant la mort de toutes les personnes à bord.

"L'enquête de l'armée libanaise confirme que l'avion s'est désintégré au contact de l'eau. L'impact était tel qu'il y a eu explosion. Ce qu'on a vu en haut, c'était le reflet", a expliqué le ministre en référence à des propos de de témoins qui avaient affirmé avir vu "une boule de feu" plonger en mer.

Le ministre s'est refusé à avancer des éléments de l'enquête menée par des experts français, américains, éthiopiens et libanais. "Jusqu'à présent, nous ne considérons pas le sabotage comme une possibilité (...) nous n'avons encore aucune indication rendant cette hypothèse plausible", a-t-il précisé.

Beyrouth a écarté dès le départ l'hypothèse d'un acte de sabotage, mais Ethiopian Airlines avait indiqué en février "n'écarter aucune possibilité".


"L'enquête peut prendre des semaines (...) il n'y a pas de délai pour la publication officielle du rapport" final, a indiqué M. Mitri lors d'une rencontre avec la presse. Il a précisé que le gouvernement libanais a bien reçu un rapport préliminaire des enquêteurs mais refusé d'en dévoiler le contenu pour des...