Le sayyed mine les chances de la table de dialogue, accusent les Kataëb

Réuni hier sous la présidence de M. Amine Gemayel, le bureau politique du parti Kataëb s'est arrêté sur le récent discours du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah.
Dans son communiqué, il a considéré que les propos du chef du Hezbollah « dissipent pour de bon les illusions qui auraient pu être faites sur la possibilité que la conférence nationale de dialogue débouche et qu'une stratégie de défense soit établie ».
Les Kataëb se sont en outre dit surpris de la facilité avec laquelle il a montré le Liban comme étant « une scène ouverte à toutes les éventualités » et du fait « qu'un chef de parti se pose comme étant le dirigeant de l'État et s'adresse à un autre chef d'État, sans tenir compte de la présence d'institutions constitutionnelles élues de façon démocratique et bénécifiant, seules et conformément à la Constitution, du droit de prendre des décisions nationales engageant le sort du pays ».