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Sport

Montpellier : et si on pensait à autre chose qu’au maintien ?

Avec 39 points et une 2e place derrière Bordeaux au terme de la 21e journée, Montpellier, promu au modeste budget (28 millions d'euros), ne peut plus se cacher derrière la course au maintien : « On veut aller chercher quelque chose de bien », admet à demi-mot René Girard.
« Le maintien est quasiment assuré, à moins d'une catastrophe », sourit Girard. « On veut aller chercher quelque chose de bien, finir le travail réussi dans la première partie de championnat. Il faut avoir une ambition, mais une ambition qui se concentre sur le terrain », poursuit-il, refusant de claironner des objectifs plus ciblés, d'afficher une quelconque prétention.
Avançant de travers un peu avant et un peu après la trêve, après ses deux premiers échecs à la Mosson (contre Bordeaux et Nancy) et une gifle à Monaco (4-0) à la reprise, Montpellier s'est remis à l'endroit. Avec deux victoires consécutives devant Nice à domicile (1-0) et à Lens (0-1), le club de « Loulou » Nicollin s'est rassuré sur son potentiel, son état d'esprit et ses convictions, retrouvant le fil de sa première moitié de championnat.
« Avec l'état d'esprit que nous avons montré à Lens ou face à Nice, comme la plupart du temps cette saison, il ne peut rien nous arriver. Si on lâche un peu, on devient une équipe vulnérable, une équipe comme les autres. Avec un tel état d'esprit, on sera toujours là. Il faut y croire », explique le coach, ancien entraîneur des Bleuets.

« Voir si on peut rivaliser jusqu'au bout »
Secoué à l'extérieur au début de l'automne, où il a concédé trois défaites d'affilée (Marseille, Rennes, Auxerre), Montpellier a adapté son organisation, ravalé sa naïveté, resserré son jeu pour étaler désormais son efficacité loin de la Mosson, signe de ses progrès et de sa détermination. Lors des quatre ultimes déplacements, il a décroché trois succès probants à Toulouse (0-1), Lyon (1-2) et Lens.
La rencontre face à l'OM, le 30 janvier, s'annonce comme un nouveau test de croissance de l'équipe de Montpellier, avant une fin de saison qu'elle appréhende avec un appétit décomplexé.
« On savoure cette seconde place, même si rien n'est assuré », confesse le défenseur Xavier Collin. « Le match face à l'OM s'annonce super, comme un bonus. Rivaliser avec ces équipes était inespéré en début de championnat. Désormais, on a envie de s'étalonner. On va voir ce que l'on peut faire en cette fin de championnat, si l'on peut rivaliser jusqu'au bout. »
La bande à Girard entend vérifier, aussi, si elle peut répéter les exploits d'une précédente génération. Celle de la saison 87-88, une équipe conduite par un certain Laurent Blanc, qui avait décroché la première qualification européenne de l'histoire du club de Louis Nicollin... dans la foulée de sa remontée dans l'élite.

Avec 39 points et une 2e place derrière Bordeaux au terme de la 21e journée, Montpellier, promu au modeste budget (28 millions d'euros), ne peut plus se cacher derrière la course au maintien : « On veut aller chercher quelque chose de bien », admet à demi-mot René Girard.« Le maintien est quasiment assuré,...

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