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Moyen Orient et Monde - Violences

Les insurgés irakiens visent de nouveau les institutions de l’État

Trente personnes tuées dans des attentats à al-Anbar et Diyala.
Trente personnes ont été tuées hier en Irak, où les insurgés ont de nouveau visé les institutions de l'État dans deux attentats coordonnés contre le siège des autorités locales d'al-Anbar.
À Ramadi, à l'ouest de Bagdad, le siège des autorités locales abritant notamment le conseil de la province d'al-Anbar a été visé par deux attentats-suicide, qui ont fait 23 morts et plus de 30 blessés, dont le gouverneur de la province, selon la police et l'hôpital. La puissance des deux explosions a également détruit une trentaine de voitures. Ces attentats illustrent une nouvelle fois le changement de stratégie de l'insurrection irakienne qui s'attaque depuis août aux symboles de l'État à deux mois des élections législatives pour tenter de déstabiliser le gouvernement. Les autorités locales ont immédiatement accusé le réseau el-Qaëda d'être responsable des attentats-suicide. Le vice-gouverneur d'al-Anbar, Hekmat Khalaf, a accusé les forces de sécurité irakiennes d'avoir été infiltrées. Le 11 octobre, trois attentats à Ramadi avaient tué au moins 19 personnes dans cet ancien fief de l'insurrection sunnite, théâtre de violences sporadiques au cours des derniers mois. Ramadi est située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, dans la province majoritairement sunnite d'al-Anbar, la plus grande d'Irak. La région fut longtemps un fief de l'insurrection après l'invasion américaine de 2003.
Sept personnes ont également trouvé la mort et 20 ont été blessées dans un attentat à la bombe contre une procession de fidèles chiites à Khalès, au nord de Bagdad, selon le vice-gouverneur de la province de Diyala, Sadeq al-Moussaoui. Une bombe a explosé au passage des fidèles qui défilaient dans la ville à l'occasion de célébrations chiites commémorant le deuil de l'imam Hussein, selon M. Moussaoui. Parmi les blessés, figure le chef de la police de Khalès, Chaker al-Zouheili, présent avec ses forces pour protéger la procession dans cette localité, située à une soixantaine de kilomètres au nord de Bagdad.
Affaiblis par la défection de milliers de combattants, les insurgés et le réseau el-Qaëda ont changé de stratégie et décidé de viser les symboles du pouvoir plutôt que d'attaquer les communautés du pays et tenter de relancer une guerre confessionnelle.
Trente personnes ont été tuées hier en Irak, où les insurgés ont de nouveau visé les institutions de l'État dans deux attentats coordonnés contre le siège des autorités locales d'al-Anbar.À Ramadi, à l'ouest de Bagdad, le siège des autorités locales abritant notamment le conseil de la...

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