Rama Yade qui veut « sortir de cette frustration, due à une qualification difficile et à une communication sous forme de litotes », Gervais Martel prêt à « aider dans l'image, la communication » : Raymond Domenech continue d'alimenter la chronique en cette fin d'année.
Le sélectionneur aurait pu se croire tranquille. Le conseil fédéral avait écarté vendredi dernier une requête de son doyen, Guy Chambily, qui réclamait un changement de sélectionneur. Puis tous les responsables du football français présents samedi à l'assemblée générale d'hiver de la FFF ont eu chacun un petit mot de soutien à l'égard du technicien national.
Mais le ballet médiatique a repris cette semaine. France Football a titré sur l'idée d'une mise « sous tutelle » de Domenech, sous l'impulsion des clubs professionnels, évoquant un ticket Martel-Houllier.
« Je suis stupéfait d'entendre parler de ça. Pas une seule fois cela n'a été évoqué au conseil fédéral », a assuré à l'AFP le DTN Gérard Houllier.
« Il n'y a pas d'idée de tutelle, ce n'est pas le bon mot, a relativisé Gervais Martel interrogé par l'AFP. Tutelle, comme l'a évoqué la presse, c'est excessif, il s'agirait juste de l'aider dans l'image, la communication. De toute façon, c'est le conseil fédéral qui prendra une décision, ainsi que Club France, en janvier. »
« Incompréhension »
Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP), sollicité par l'AFP hier, n'a pas souhaité faire de commentaire.
Ce lundi, lors de l'AG de la LFP, M. Thiriez avait juste déclaré dans son discours : « Tout doit être fait, et dit, avec un seul objectif : placer cette équipe de France dans des conditions optimales de réussite. »
Rama Yade, secrétaire d'État aux Sports, a elle aussi proposé ses solutions pour redorer l'image des Bleus.
« Face à l'incompréhension de certains par rapport au fonctionnement de l'équipe et de la fédération, il est de mon devoir (...) d'aider la fédération à mettre en place un plan de bataille qui montre qu'elle est proche des Français », a ainsi exposé Mme Yade à l'AFP.
La secrétaire d'État va « recevoir en janvier le club France (la structure qui encadre l'équipe de France) » et « leur proposer de reverser les bénéfices du Mondial aux clubs amateurs, sur le modèle de ce qui s'était fait en 2006 ».
« Frustration »
Mais Mme Yade veut aussi « sortir de cette frustration, due à une qualification difficile, et aussi à une communication sous forme de litotes, d'humour au second degré ». « J'ai toujours soutenu Raymond Domenech dans les moments difficiles, précise-t-elle. (Mais) je trouverais regrettable que l'équipe de France aille au Mondial "à onze", si je puis dire, c'est-à-dire sans le douzième homme, sans le public. »
C'est le conseil fédéral, qui se réunira le 29 janvier, qui examinera d'éventuelles propositions pour aider les Bleus et Domenech. Noël Le Graët, vice-président de la FFF, a expliqué à l'AFP que « Domenech est un grand garçon » et n'a « pas besoin » d'une mise sous tutelle.
« Une tutelle, ça voudrait dire des gens dans les vestiaires qui donnent leur avis au-dessus de celui de l'entraîneur ? On ne veut pas de ça dans les clubs, je ne vois pas pourquoi ça se ferait en sélection », fait remarquer le président de Guingamp.
« Quand il s'agit de faire des propositions, je dis bravo. Mais il faut savoir être réalistes : on ne va pas remplir le vestiaire de conseillers en communication », conclut M. Le Graët.
Le sélectionneur aurait pu se croire tranquille. Le conseil fédéral avait écarté vendredi dernier une requête de son doyen, Guy Chambily, qui réclamait un changement de sélectionneur. Puis tous les responsables du football français présents samedi à l'assemblée générale d'hiver de la FFF ont eu chacun un petit mot de soutien à l'égard du technicien national.
Mais le ballet médiatique a repris cette semaine. France Football a titré sur l'idée d'une mise « sous tutelle » de Domenech, sous l'impulsion des clubs professionnels, évoquant un ticket Martel-Houllier.
« Je suis stupéfait d'entendre parler de ça. Pas une seule fois cela n'a été évoqué au conseil fédéral », a assuré à l'AFP le DTN Gérard Houllier.
« Il n'y a pas d'idée de tutelle, ce n'est pas le bon mot, a relativisé Gervais Martel interrogé par l'AFP. Tutelle, comme l'a évoqué la presse, c'est excessif, il s'agirait juste de l'aider dans l'image, la communication. De toute façon, c'est le conseil fédéral qui prendra une décision, ainsi que Club France, en janvier. »
« Incompréhension »
Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP), sollicité par l'AFP hier, n'a pas souhaité faire de commentaire.
Ce lundi, lors de l'AG de la LFP, M. Thiriez avait juste déclaré dans son discours : « Tout doit être fait, et dit, avec un seul objectif : placer cette équipe de France dans des conditions optimales de réussite. »
Rama Yade, secrétaire d'État aux Sports, a elle aussi proposé ses solutions pour redorer l'image des Bleus.
« Face à l'incompréhension de certains par rapport au fonctionnement de l'équipe et de la fédération, il est de mon devoir (...) d'aider la fédération à mettre en place un plan de bataille qui montre qu'elle est proche des Français », a ainsi exposé Mme Yade à l'AFP.
La secrétaire d'État va « recevoir en janvier le club France (la structure qui encadre l'équipe de France) » et « leur proposer de reverser les bénéfices du Mondial aux clubs amateurs, sur le modèle de ce qui s'était fait en 2006 ».
« Frustration »
Mais Mme Yade veut aussi « sortir de cette frustration, due à une qualification difficile, et aussi à une communication sous forme de litotes, d'humour au second degré ». « J'ai toujours soutenu Raymond Domenech dans les moments difficiles, précise-t-elle. (Mais) je trouverais regrettable que l'équipe de France aille au Mondial "à onze", si je puis dire, c'est-à-dire sans le douzième homme, sans le public. »
C'est le conseil fédéral, qui se réunira le 29 janvier, qui examinera d'éventuelles propositions pour aider les Bleus et Domenech. Noël Le Graët, vice-président de la FFF, a expliqué à l'AFP que « Domenech est un grand garçon » et n'a « pas besoin » d'une mise sous tutelle.
« Une tutelle, ça voudrait dire des gens dans les vestiaires qui donnent leur avis au-dessus de celui de l'entraîneur ? On ne veut pas de ça dans les clubs, je ne vois pas pourquoi ça se ferait en sélection », fait remarquer le président de Guingamp.
« Quand il s'agit de faire des propositions, je dis bravo. Mais il faut savoir être réalistes : on ne va pas remplir le vestiaire de conseillers en communication », conclut M. Le Graët.
Rama Yade qui veut « sortir de cette frustration, due à une qualification difficile et à une communication sous forme de litotes », Gervais Martel prêt à « aider dans l'image, la communication » : Raymond Domenech continue d'alimenter la chronique en cette fin d'année.Le sélectionneur aurait pu se...
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