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Diplomate américain tué à Amman : peine de mort commuée en 15 ans de prison (avocat)

La Cour de Cassation a commué en 15 ans de travaux forcés la peine de mort prononcée par un tribunal militaire contre un Jordanien proche d'el-Qaïda pour son implication dans l'assassinat d'un diplomate américain en 2002, a-t-on appris dimanche auprès de son avocat.

"La Cour de Cassation a refusé le verdict de peine de mort de la Cour de sûreté de l'Etat et prononcé une peine de 15 ans de travaux forcés à l'encontre de Moamar el-Jaghbir pour son rôle dans l'assassinat de Laurence Foley" à Amman, a déclaré à l'AFP son avocat Me Fathi Daradkeh, sans fournir de date précise pour ce dernier jugement.

Selon lui, "la décision de la Cour s'est basée sur le fait qu'al-Jaghbir n'était pas en Jordanie lors des faits et par conséquent n'a pas pu participer à l'attentat en lui-même, ce qui a constitué une circonstance atténuante".

Jaghbir demeure néanmoins sous le coup d'une condamnation à mort pour son rôle dans un attentat à la bombe contre l'ambassade de Jordanie en Irak, qui avait fait 14 morts en août 2003.

Concernant l'assassinat du diplomate, Jagbir avait été condamné par contumace une première fois en 2004, en même temps que sept autres accusés, dont le chef d'el-Qaïda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui, tué en Irak en juin 2006.

A la suite de son arrestation sur le sol irakien en 2004 par les forces américaines, qui l'avaient remis à la Jordanie, Jaghbir avait été de nouveau jugé puis condamné, en novembre 2007, par la cour de sûreté de l'Etat. Il avait alors écopé de 10 ans d'emprisonnement accompagnés de travaux forcés.

Une cour d'appel avait cependant demandé un nouveau procès, estimant que la cour de sûreté n'avait pas pris connaissance de l'ensemble du dossier.

Il avait ainsi été condamné à la peine capitale en juillet dernier.

Laurence Foley, âgé de 62 ans, responsable de l'agence américaine pour le développement (USAID), a été abattu à bout portant en octobre 2002 alors qu'il quittait son domicile d'Amman.

La Cour de Cassation a commué en 15 ans de travaux forcés la peine de mort prononcée par un tribunal militaire contre un Jordanien proche d'el-Qaïda pour son implication dans l'assassinat d'un diplomate américain en 2002, a-t-on appris dimanche auprès de son avocat.
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