Le président des Émirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyane, a été reconduit dans ses fonctions pour un deuxième mandat de cinq ans, a rapporté hier l'agence officielle WAM. Cette décision a été prise par le Conseil fédéral suprême, l'organe de direction du pays, composé des souverains des sept membres qui forment la fédération, a ajouté l'agence.
Cheikh Khalifa, 61 ans, a accédé à la présidence de la fédération en novembre 2004 à la mort de son père, cheikh Zayed ben Sultan al-Nahyane, fondateur et premier chef d'État de cette fédération créée en 1971. Il est aussi le souverain de l'émirat d'Abou Dhabi, le plus riche des sept membres de la fédération.
Cheikh Khalifa a supervisé la poursuite d'un développement économique effréné dans le pays, notamment dans les domaines immobilier et touristique. Mais, grâce à une politique prudente, l'émirat d'Abou Dhabi a mieux résisté que Dubaï aux effets de la crise économique mondiale. Fidèle à la politique de son père, artisan de la fédération, cheikh Khalifa a toutefois prêté main forte aux autres émirats, touchés par la crise.
En outre, son premier mandat présidentiel a été marqué par une expérience électorale de portée certes limitée mais qui a constitué une grande première dans ce pays du Golfe. Les Émirats ont organisé fin 2006 un scrutin pour l'élection par des collèges de grands électeurs choisis par les souverains des sept émirats de la moitié des 40 membres du Conseil national fédéral (CNF), une assemblée consultative sans réel pouvoir. Les femmes ont pu participer à ce scrutin à la fois comme candidates et électrices.
En vertu de la Constitution, le Conseil fédéral suprême désigne le président et le vice-président de la fédération. La vice-présidence est assurée par le souverain de Dubaï, cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, également Premier ministre et ministre de la Défense.
Outre Abou Dhabi et Dubaï, la fédération des Émirats compte aussi Charjah, Foujaïrah, Ajman, Oum al-Qaiwaïn et Ras al-Khaïmah.
Cheikh Khalifa, 61 ans, a accédé à la présidence de la fédération en novembre 2004 à la mort de son père, cheikh Zayed ben Sultan al-Nahyane, fondateur et premier chef d'État de cette fédération créée en 1971. Il est aussi le souverain de l'émirat d'Abou Dhabi, le plus riche des sept membres de la fédération.
Cheikh Khalifa a supervisé la poursuite d'un développement économique effréné dans le pays, notamment dans les domaines immobilier et touristique. Mais, grâce à une politique prudente, l'émirat d'Abou Dhabi a mieux résisté que Dubaï aux effets de la crise économique mondiale. Fidèle à la politique de son père, artisan de la fédération, cheikh Khalifa a toutefois prêté main forte aux autres émirats, touchés par la crise.
En outre, son premier mandat présidentiel a été marqué par une expérience électorale de portée certes limitée mais qui a constitué une grande première dans ce pays du Golfe. Les Émirats ont organisé fin 2006 un scrutin pour l'élection par des collèges de grands électeurs choisis par les souverains des sept émirats de la moitié des 40 membres du Conseil national fédéral (CNF), une assemblée consultative sans réel pouvoir. Les femmes ont pu participer à ce scrutin à la fois comme candidates et électrices.
En vertu de la Constitution, le Conseil fédéral suprême désigne le président et le vice-président de la fédération. La vice-présidence est assurée par le souverain de Dubaï, cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, également Premier ministre et ministre de la Défense.
Outre Abou Dhabi et Dubaï, la fédération des Émirats compte aussi Charjah, Foujaïrah, Ajman, Oum al-Qaiwaïn et Ras al-Khaïmah.
Le président des Émirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyane, a été reconduit dans ses fonctions pour un deuxième mandat de cinq ans, a rapporté hier l'agence officielle WAM. Cette décision a été prise par le Conseil fédéral suprême, l'organe de direction du pays, composé des...
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