- Au niveau sportif, Brawn GP a posé son empreinte sur le championnat. L'écurie britannique, issue de Honda, qui l'a revendue après plusieurs saisons désastreuses pour une livre symbolique à son ancien directeur technique, Ross Brawn, a bluffé tout le paddock.
L'ancien espoir déchu du sport mécanique britannique peut se féliciter d'être resté chez Honda quand Renault lui tendait les bras durant l'intersaison.
À 29 ans, Button, au volant de la meilleure voiture du plateau, a remporté six des sept premières courses de la saison puis a géré son capital avec brio et un peu de réussite face à une concurrence divisée.
- Au niveau technique, le changement de règlement (nouvelle aérodynamique, pneus slicks, Kers, fin des essais privés pendant la saison...) a bouleversé la hiérarchie. Ferrari et McLaren-Mercedes, accaparées par leur combat pour le sacre en 2008, ne l'ont pas suffisamment anticipé. Brawn GP et Red Bull, entre autres, en ont profité.
Puis les écuries se sont écharpées au sujet des doubles diffuseurs, ces éléments aérodynamiques conférant davantage d'appuis et de performances, dont les Brawn GP, Toyota et Williams étaient dotées, contrairement aux Ferrari, Renault, McLaren-Mercedes.
- Au niveau polémique, l'année a donc été prolixe. Le sommet fut atteint en milieu d'année, lorsque FIA et écuries se sont déchirées au sujet du règlement 2010, pour lequel la fédération internationale souhaitait imposer un plafond budgétaire aux volontaires.
Le « Crashgate » de Renault, du nom de l'accident volontaire de Nelson Piquet Jr au GP de Singapour 2008, selon lui à la demande des dirigeants de l'écurie Renault d'alors, afin de favoriser son équipier Fernando Alonso, a également fait couler beaucoup d'encre.
À la suite du témoignage du Brésilien, le Conseil mondial de la FIA a condamné Renault à une exclusion définitive de la F1 en cas de récidive dans les deux ans à venir.
Flavio Briatore, son ancien patron et personnage central de la discipline, est suspendu à vie, et l'ex-ingénieur en chef Pat Symonds l'est pour cinq ans.
- Au niveau des frayeurs, l'accident de Felipe Massa, heurté par un élément de l'amortisseur de Barrichello, qui le précédait, alors qu'il roulait à plus de 250 km/h lors des qualifications du GP de Hongrie, remporte la palme.
Au niveau sportif, Brawn GP a posé son empreinte sur...
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