La reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes dépend du président palestinien Mahmoud Abbas, a estimé dimanche le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon au lendemain d'une visite dans la région de la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
"Pour l'heure, il n'y a pas de base à une reprise des négociations. Celà dépend d'Abbas. Objectivement, lorsqu'on constate les complications interpalestiniennes, il est difficile d'être optimiste, mais il faut essayer", a affirmé à la radio publique M. Ayalon.
"La preuve est faite que les Etats-Unis sont nos meilleurs amis et que l'attitude ferme d'Israël sur ses positions est payante", a-t-il ajouté en référence aux déclarations de Mme Clinton samedi à Jérusalem.
Celle-ci a apporté son soutien à la demande d'Israël de reprendre au plus vite et sans condition les négociations de paix avec les Palestiniens, qui ont rejeté cette proposition faute d'un gel total de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée.
Mme Clinton a en outre indiqué que les propositions du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur une limitation de la colonisation étaient "sans précédent", une rebuffade apparente de la position palestinienne.
Interrogé de son côté à la radio de l'armée israélienne, le député travailliste Daniel Bensimon a révélé avoir récemment rencontré M. Abbas et l'avoir pressé "de donner une chance à M. Netanyahu" en engageant des pourparlers de paix avec lui.
"M. Netanyahu m'a appelé samedi soir pour me dire qu'il ne comprend pas pourquoi les Palestiniens refusent de lui parler alors qu'aucun chef de gouvernement israélien ne leur a fait des propositions comme les siennes", a encore dit M. Bensimon.
"Pour l'heure, il n'y a pas de base à une reprise...
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