La France a condamné dimanche le double attentat à la voiture piégée qui a fait une centaine de morts en plein coeur de Bagdad et assuré l'Irak de sa "solidarité", dans un message du président Nicolas Sarkozy et un communiqué de son ministre des Affaires étrangères.
"C'est avec une profonde consternation que j'ai appris que deux nouveaux attentats barbares ont coûté la vie à plus de cent citoyens irakiens innocents", a écrit M. Sarkozy au président irakien, d'après un communiqué de l'Elysée.
"A la suite de cette nouvelle tragédie qui frappe l'Etat et le peuple irakiens, je tiens à vous adresser toutes mes condoléances, en mon nom et en celui du peuple français", a ajouté le chef de l'Etat.
"Je veux vous dire mon indignation de voir la violence s'inviter de nouveau en Irak, au moment où se préparent des élections législatives déterminantes pour l'avenir du pays", continue M. Sarkozy.
"Je ne doute pas que le gouvernement de votre pays et l'ensemble de vos concitoyens sauront trouver une nouvelle fois la force, la détermination et le courage pour poursuivre le relèvement de votre pays", ajoute le chef de l'Etat, soulignant: "Sachez que vous trouverez toujours la France à vos côtés".
Le chef de la diplomatie, Bernard Kouchner, a condamné "avec la plus grande fermeté", affirmant que "dans cette épreuve dramatique, la France assure le peuple et le gouvernement irakiens de sa pleine solidarité".
Le double attentat contre des bâtiments officiels a fait au moins 99 morts et 712 blessés, un acte que le gouvernement a imputé à Al-Qaïda et "ses alliés" pour torpiller les élections théoriquement prévues en janvier.
ao-jlp/ca
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