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Sport

Ligue des champions : Marseille, Mandanda sauve la mise

Au sein d'une défense à géométrie variable et soumise récemment à rude épreuve, le gardien marseillais Steve Mandanda fait figure de valeur refuge, comme il l'a encore démontré mercredi en Ligue des champions à Zurich, où l'OM a péché dans l'animation offensive.
Si les Marseillais sont revenus de Suisse avec la victoire (1-0) et l'espoir entretenu d'une qualification pour la 2e phase, ils le doivent en grande partie à l'international français et à un socle défensif plus solide.
Quelle tournure auraient pris les événements si Mandanda ne s'était pas interposé d'une magnifique claquette sur une reprise puissante de Vonlanthen à la reprise ? Ou sur un sacré réflexe à la suite d'un coup franc de Gajic ? Que dire encore de ses interventions aériennes en toute fin de match, à l'exception d'une mal négociée, quand Zurich harcelait son but pour arracher le nul ?
Sans un grand Mandanda, l'OM, dont le sens de l'imagination offensive s'était comme évaporé à l'approche des Alpes alémaniques, aurait sans doute laissé des points au Letzigrund. Ce type de match se gagne avant tout en défense.
Comme d'habitude, le jeune homme ne s'est pas attardé sur son sort, se contentant de souligner en langage fort convenu l'intérêt de cette victoire pour la suite de la compétition. Le show médiatique n'est pas son genre. Il le laisse à d'autres, assumant le risque d'entretenir l'image d'un joueur dans sa bulle, dont on se perd à trouver les aspérités.

Tributaire de la 1re ligne
Et Mandanda semble aborder en confiance la réception du Paris SG dimanche en championnat. Un « classico » qui lui avait valu ses premiers éloges marseillais, lorsqu'il avait brillé au Parc des Princes à l'été 2007 pour son 2e match en équipe première, alors qu'il venait de prendre illico des responsabilités après la grave blessure de Cédric Carrasso.
S'il mérite l'estampille Ligue des champions, le portier marseillais sort d'une mauvaise passe avec sa défense. Car avant sa nette victoire à Nancy samedi en championnat, l'OM restait sur trois défaites de rang et la bagatelle de 12 buts encaissés en cinq rencontres.
Ce qui a conduit le coach marseillais, Didier Deschamps, à rebâtir une charnière autour du Brésilien Vitorino Hilton, quitte à décaler sur le côté gauche l'Argentin Gabriel Heinze.
« Je ne voulais pas lancer une nouvelle charnière dans un match comme celui-ci », a commenté Deschamps, qui avait de nouveau associé dans l'axe Hilton au milieu défensif Stéphane Mbia. Ce duo avait donné satisfaction à Nancy.
Mais le retour de blessure de Diawara devrait pousser Deschamps à aligner ce dernier au côté de Hilton, tout en maintenant Heinze sur la gauche, poste auquel il évolue avec la sélection argentine.
Mandanda est évidemment tributaire du rendement de sa première ligne, qui n'est pas encore totalement rodée, comme l'atteste cette phase de tâtonnement. Il en va aussi de son avenir en équipe de France, où la concurrence demeure féroce avec son homologue lyonnais Hugo Lloris.
Au sein d'une défense à géométrie variable et soumise récemment à rude épreuve, le gardien marseillais Steve Mandanda fait figure de valeur refuge, comme il l'a encore démontré mercredi en Ligue des champions à Zurich, où l'OM a péché dans l'animation offensive.Si les Marseillais sont revenus de...

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