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Sport

Bordeaux a franchi un nouveau cap

En tête à mi-parcours du groupe A de la Ligue des champions après sa victoire mercredi sur le Bayern Munich (2-1), Bordeaux semble avoir franchi un cap important cette saison dans cette épreuve au point d'envisager sérieusement une qualification pour les huitièmes de finale.

Confrontés cette saison encore à deux grands d'Europe, la Juventus et le Bayern Munich, qui restent selon eux « les deux favoris du groupe », les Girondins ont retenu les leçons des années passées (Liverpool en 2006, Chelsea et Rome en 2008).
Face aux « gros », ils ne nourrissent désormais plus ce fameux complexe d'infériorité. Dans la difficulté, avec un moral déjà en pointillés après les deux défaites consécutives concédées en L1, et presque en berne à la suite de l'ouverture malheureuse du score de Michaël Ciani contre son camp, les Bordelais ont évité la noyade en faisant « preuve de maturité ».
« Après ce but, on a retrouvé des ressources morales, on a été plus intelligents qu'eux dans la façon de gérer le match, admet l'attaquant Marouane Chamakh. Cela prouve que l'on n'a pas été déstabilisés, on a eu le cœur et la tête pour faire un grand match. »
Mêlant « calme et sérénité », respectant « les fondamentaux » chers à son entraîneur Laurent Blanc, Bordeaux a répondu par le jeu à l'agressivité allemande.

Pas une fin en soi
« Nous sommes rentrés motivés, pas pour mettre des coups mais pour résister aux chocs. C'est rare qu'une équipe française arrive à déstabiliser et énerver un grand d'Europe », souligne le défenseur Marc Planus.
Autre signe porteur d'espoir : la réussite sur coups de pied arrêtés - mis à part les deux penalties ratés - sa marque de fabrique depuis deux ans, son salut mercredi.
« C'est une arme fatale dans le football dont on sait très bien se servir, reconnaît Chamakh. On essaye de l'utiliser à fond. Quand on s'en procure, on a de bons tireurs, ça nous motive. »
Si au niveau du bloc équipe, le passage à deux milieux défensifs a apporté « une meilleure assise » selon Planus, c'est au niveau psychologique que la greffe a vraiment pris.
Signe tangible de cette mutation, dans un groupe où l'ambiance est quotidiennement louée, l'adhésion aux discours fédérateurs du staff.
« Après la défaite à Auxerre (0-1), Jean-Louis Gasset (entraîneur-adjoint) nous avait dit : « Ne vous inquiétez pas, dans trois jours, vous ferez un grand match. » « Quand vous sentez les entraîneurs convaincus, automatiquement vous l'êtes à votre tour », explique le défenseur, auteur du deuxième but. En résumé, battre pour la première fois de son histoire un grand d'Europe en Ligue des champions n'est pas une fin en soi, juste le commencement. Pour l'heure, comme prévient Blanc, « rien n'est joué car tout va se jouer... à chaque journée ».
« J'espère qu'il y aura des matches encore plus importants derrière et que celui-là sera minimisé par les événements qui arriveront dans le futur. Pour que cette phase de Ligue des champions marque les esprits, il faut passer en 8es de finale, tout simplement », conclut Planus.
En tête à mi-parcours du groupe A de la Ligue des champions après sa victoire mercredi sur le Bayern Munich (2-1), Bordeaux semble avoir franchi un cap important cette saison dans cette épreuve au point d'envisager sérieusement une qualification pour les huitièmes de finale.Confrontés cette saison encore à deux grands d'Europe, la...

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