«La course aux pixels, c'est terminé, la preuve : notre modèle G10 avait 14 millions de pixels alors que son successeur, le G11, n'en a que 10 », explique Claire Vidal, porte-parole de Canon France, numéro trois des ventes dans l'Hexagone selon l'institut Gfk.
« Désormais, on préfère augmenter la sensibilité du capteur pour permettre de prendre de meilleures photos, même dans des lieux sombres », confirme Salvatore Magistro, chef de produits de la gamme compacte de Canon.
Il est vrai que, dix ans après son apparition, la photographie numérique arrive à maturité sur le plan technique et peut maintenant se permettre quelques facéties : appareils multicolores, miniaturisés, étanches, résistants aux chocs...
Puisque les marques cherchent moins à rivaliser en chiffres, « ce qui fait la différence, ce sont les petits gadgets » que chaque appareil propose, estime Stéphanie Dugas, directrice marketing de Nikon France, deuxième des ventes.
Star de ce Salon de la photo, rendez-vous annuel des passionnés (grand public et professionnels) : le Fujifilm FinePix Real 3D, premier appareil au monde à prendre des photographies en trois dimensions, lancé en France à l'occasion du Salon.
L'appareil est équipé de deux objectifs séparés de 77 millimètres, l'écart moyen entre deux yeux. Chaque photo est donc prise en double et assemblée dans l'appareil pour reproduire la vision humaine.
« Nous avons préféré miser sur une image en 3D regardable sans lunettes, pour que ce soit plus confortable », explique Franck Portelance, porte-parole de la marque. Fujifilm, qui commercialise aussi ce produit aux États-Unis et au Japon, en profite pour proposer à côté un cadre numérique en 3D et un service de développement en ligne sur papier 3D.
Nikon a également sa première mondiale : un appareil équipé d'un vidéoprojecteur, qui permet de montrer ses photos à ses amis immédiatement après les avoir prises.
« Nous sommes partis d'une étude que nous avons menée auprès de 12 000 utilisateurs, pour leur demander ce qu'ils faisaient de leurs photos, et nous nous sommes rendu compte qu'il y avait une demande non seulement pour partager les images, mais pour le faire instantanément », raconte Mme Dugas.
Panasonic, numéro un des ventes en France, joue lui aussi sur son petit « plus », qu'il est le seul à présenter : la reconnaissance des personnes photographiées.
« On prend en photo la personne, on entre son nom dans l'appareil et ensuite, à chaque fois qu'on la reprendra en photo, même dans une foule, il l'identifiera, fera le point sur elle et ajoutera son nom à la photo », explique Laurent Roussel, président de Panasonic France.
En misant sur ces gadgets, les fabricants espèrent ralentir la baisse des prix dans le secteur, car si les volumes sont toujours en hausse (avec 5 millions de ventes attendues en 2009, contre 4,8 en 2008), les tarifs moyens ont baissé de 8 % en 2008, selon le syndicat des entreprises de l'image, de la photographie et de la communication (Sipec).
Difficile pourtant de convaincre le grand public de renoncer au sacro-saint critère des millions de pixels : « Il y a un travail d'évangélisation à faire », reconnaît-on chez Nikon.
« Désormais, on préfère augmenter la sensibilité du capteur pour permettre de prendre de meilleures photos, même dans des lieux sombres », confirme Salvatore Magistro, chef de produits de la gamme compacte de Canon.
Il est vrai que, dix ans après son apparition, la photographie numérique arrive à maturité sur le plan technique et peut maintenant se permettre quelques facéties : appareils multicolores, miniaturisés, étanches, résistants aux chocs...
Puisque les marques cherchent moins à rivaliser en chiffres, « ce qui fait la différence, ce sont les petits gadgets » que chaque appareil propose, estime Stéphanie Dugas, directrice marketing de Nikon France, deuxième des ventes.
Star de ce Salon de la photo, rendez-vous annuel des passionnés (grand public et professionnels) : le Fujifilm FinePix Real 3D, premier appareil au monde à prendre des photographies en trois dimensions, lancé en France à l'occasion du Salon.
L'appareil est équipé de deux objectifs séparés de 77 millimètres, l'écart moyen entre deux yeux. Chaque photo est donc prise en double et assemblée dans l'appareil pour reproduire la vision humaine.
« Nous avons préféré miser sur une image en 3D regardable sans lunettes, pour que ce soit plus confortable », explique Franck Portelance, porte-parole de la marque. Fujifilm, qui commercialise aussi ce produit aux États-Unis et au Japon, en profite pour proposer à côté un cadre numérique en 3D et un service de développement en ligne sur papier 3D.
Nikon a également sa première mondiale : un appareil équipé d'un vidéoprojecteur, qui permet de montrer ses photos à ses amis immédiatement après les avoir prises.
« Nous sommes partis d'une étude que nous avons menée auprès de 12 000 utilisateurs, pour leur demander ce qu'ils faisaient de leurs photos, et nous nous sommes rendu compte qu'il y avait une demande non seulement pour partager les images, mais pour le faire instantanément », raconte Mme Dugas.
Panasonic, numéro un des ventes en France, joue lui aussi sur son petit « plus », qu'il est le seul à présenter : la reconnaissance des personnes photographiées.
« On prend en photo la personne, on entre son nom dans l'appareil et ensuite, à chaque fois qu'on la reprendra en photo, même dans une foule, il l'identifiera, fera le point sur elle et ajoutera son nom à la photo », explique Laurent Roussel, président de Panasonic France.
En misant sur ces gadgets, les fabricants espèrent ralentir la baisse des prix dans le secteur, car si les volumes sont toujours en hausse (avec 5 millions de ventes attendues en 2009, contre 4,8 en 2008), les tarifs moyens ont baissé de 8 % en 2008, selon le syndicat des entreprises de l'image, de la photographie et de la communication (Sipec).
Difficile pourtant de convaincre le grand public de renoncer au sacro-saint critère des millions de pixels : « Il y a un travail d'évangélisation à faire », reconnaît-on chez Nikon.
«La course aux pixels, c'est terminé, la preuve : notre modèle G10 avait 14 millions de pixels alors que son successeur, le G11, n'en a que 10 », explique Claire Vidal, porte-parole de Canon France, numéro trois des ventes dans l'Hexagone selon l'institut Gfk.« Désormais, on préfère augmenter la...
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