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Yémen : le chef de la rébellion se dit prêt à un "dialogue national"

Le chef de la rébellion zaïdite chiite au Yémen, Abel Malek al-Houthi, dont les combattants sont la cible d'une offensive de l'armée, a affirmé samedi être prêt à "un dialogue national" proposé par l'opposition.

"Nous sommes prêts à (ouvrir le) dialogue, à répondre positivement à toutes les initiatives nationales et à se tenir aux côtés de tous les honorables soucieux de sauver le pays de la corruption et de l'injustice", écrit-il dans un communiqué, publié en réponse à l'offre du collectif de l'opposition.

Ce collectif a appelé en septembre le gouvernement à mettre un terme à sa dernière offensive lancée le 11 août contre les rebelles chiites dans le nord du pays et au développement du sud du pays, où se multiplient les appels séparatistes, afin de préserver l'unité du Yémen.

M. Houthi n'évoque pas spécifiquement la perspective d'un dialogue avec le pouvoir qui accuse pour sa part les rebelles d'être soutenus par des groupes en Iran, ce qu'ils démentent.

"Nous sommes prêts au dialogue avec toutes les parties politiques au Yémen, y compris le pouvoir", a précisé le porte-parole de la rébellion, Mohammad Abdessalam, interrogé par l'AFP au téléphone, ajoutant que son groupe acceptait une médiation "yéménite ou arabe" en vue d'un cessez-le-feu.

Il a cependant souligné qu'il revenait au "gouvernement de décider de poursuivre ou d'arrêter la guerre. A chaque agression, nous répondrons par les moyens dont nous disposons".

Interrogé par l'AFP, un haut responsable gouvernemental a rappelé que la rébellion devrait répondre aux six conditions posées pour un cessez-le-feu, dont le désarmement des rebelles, la réouverture des routes et le rétablissement de l'autorité de l'Etat dans les zones du conflit.

"Nous nous félicitons de l'ouverture de Houthi au dialogue, mais il doit se conformer pleinement à ces points comme conditions à un cessez-le-feu", a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.

Un membre du collectif de l'opposition, Mohammad al-Sabri, a estimé pour sa part qu'il faudrait au préalable une cessation des hostilités pour amorcer un dialogue. "Nous ne pouvons pas engager le dialogue alors que la guerre se poursuit", a-t-il dit à l'AFP.

Le gouvernement avait annoncé à deux reprises en septembre une trêve dans les combats, qui n'avait à chaque fois tenu que quelques heures.

Le chef de la rébellion zaïdite chiite au Yémen, Abel Malek al-Houthi, dont les combattants sont la cible d'une offensive de l'armée, a affirmé samedi être prêt à "un dialogue national" proposé par l'opposition.
"Nous sommes prêts à (ouvrir le) dialogue, à répondre positivement à toutes les initiatives...