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L'Iran salue de "bonnes discussions" à Genève avec les Six (Jalili)

Le négociateur iranien sur le nucléaire Saïd Jalili s'est félicité jeudi des "bonnes" discussions qu'il a eues avec les six grandes puissances à Genève, estimant que le processus allait se poursuivre.

"Nous avons eu de bonnes discussions et avons exprimé les points de vue de la République islamique", a expliqué M. Jalili lors d'une conférence de presse à l'issue de la rencontre.

"Nous nous sommes mis d'accord sur la manière de commencer les négociations" d'ici à la fin du mois, a-t-il ajouté.

Des adjoints de M. Jalili et du diplomate en chef de l'Union européenne Javier Solana, qui dirige le processus au nom des 5+1 (Russie, Chine, France, Etats-Unis, Royaume-Uni plus l'Allemagne) doivent se retrouver prochainement pour préparer une nouvelle réunion annoncée pour la fin du mois.

Les "Six" et M. Jalili ont renoué le dialogue sur le nucléaire jeudi après 14 mois d'interruption.

"Il y a eu un arrêt dans les discussions depuis juillet 2008, mais j'ai le sentiment que cette fois-ci il n'y aura pas d'arrêt dans les discussions et qu'elles vont se poursuivre", a-t-il ajouté sans vouloir commenter la rencontre bilatérale sans précédent qu'il a eue avec son homologue américain William Burns.

Le désarmement ainsi que la non-prolifération ont été parmi les questions évoquées durant les entretiens qui se sont déroulés dans une villa près de Genève, a encore souligné le responsable iranien.

"Il est nécessaire qu'il y ait des discussions et une coopération sérieuse à propos de la non-prolifération et le désarmement. Il est impératif d'empêcher la prolifération d'armes de destruction massive et en particulier nucléaire", a insisté M. Jalili.

"Tous les pays doivent pouvoir bénéficier du nucléaire civil ... mais personne ne doit avoir d'armes nucléaires", a-t-il asséné.

"Nous sommes engagés par nos obligations dans le cadre du Traité de non-prolifération (TNP)", a ajouté M. Jalili. Ainsi l'Iran va créer les conditions "pour que l'AIEA puisse superviser" le site d'enrichissement d'uranium de Qom (centre) dont l'existence a été révélée le 25 septembre.

La France a indiqué que Téhéran s'était engagé à laisser les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) accéder à Qom d'ici "deux semaines".

Les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert de programme nucléaire civil, ce que l'Iran nie catégoriquement.

Le négociateur iranien sur le nucléaire Saïd Jalili s'est félicité jeudi des "bonnes" discussions qu'il a eues avec les six grandes puissances à Genève, estimant que le processus allait se poursuivre.
"Nous avons eu de bonnes discussions et avons exprimé les points de vue de la République islamique", a expliqué M. Jalili lors...