Dans sa deuxième tentative de former un gouvernement depuis les législatives de juin, Saad Hariri avait lancé le 24 septembre de nouvelles consultations qui devaient s'achever mardi.
"Il a décidé de continuer les consultations parce qu'il a ressenti le besoin de tenir davantage de discussions", a indiqué à l'AFP Ammar Houry, un membre de la majorité parlementaire conduite par M. Hariri.
"Il est trop tôt pour dire si les choses avancent parce qu'il est toujours à l'écoute de tout le monde et ensuite il fera le point sur la situation", a-t-il ajouté.
Le camp de M. Hariri, soutenu par l'Occident et l'Arabie saoudite, a remporté les législatives de juin.
Désigné le 27 juin pour former un cabinet d'union, M. Hariri avait jeté l'éponge après deux mois et demi de difficiles tractations en accusant l'opposition, menée par le mouvement chiite Hezbollah, de lui mettre des bâtons dans les roues.
Il n'avait pas alors réussi à recueillir un accord sur une formule proposant 15 ministres de son camp, dix de l'opposition et cinq autres nommés par le président de la République.
Les négociations avaient surtout bloqué sur les noms de ministres et la nature des ministères accordés à l'opposition.
Le gouvernement d'union est une revendication de l'opposition qui refuse que la majorité s'arroge les décisions importantes, notamment sur la question délicate de l'arsenal du Hezbollah.
"Il a décidé de continuer les consultations parce qu'il a ressenti le besoin de tenir davantage de discussions", a indiqué à l'AFP Ammar Houry, un membre de...
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