Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Attentats en Irak : Maliki n'a aucun espoir de voir la Syrie coopérer

Le Premier ministre irakien, Nouri el-Maliki, a affirmé mardi qu'il n'avait "quasiment aucun espoir" de voir la Syrie coopérer et a rejeté toute médiation arabe dans la crise diplomatique avec son voisin née des attentats meurtriers du 19 août à Bagdad.

"Depuis le début, nous nous attendions à ne pas recevoir de réponse de la Syrie sur les preuves et les demandes irakiennes. Nous n'avons quasiment aucun espoir de voir ces efforts réussir", a affirmé M. Maliki dans un communiqué.

Il a rejeté toute médiation arabe qui aurait pour objectif selon lui d'empêcher l'Irak de se tourner vers l'ONU et l'ouverture d'une enquête internationale.

Le Premier ministre a mis en garde contre les réunions arabes qui ont pour but de transférer le problème de l'ONU à la Ligue arabe et de faire perdre aux Irakiens leurs droits.

Mais, a-t-il insisté, "nous sommes sérieux dans nos demandes, et nous poursuivrons dans la voie que nous avons choisie pour répondre aux attentes des Irakiens qui nous ont élu pour en finir avec les résidus d'el-Qaëda et du Baas", le parti interdit de Saddam Hussein.

L'Irak a accusé la Syrie d'abriter les commanditaires des attentats du 19 août, ce que Damas a nié.

Le 19 août, deux kamikazes ont fait exploser leur camion piégé devant les ministères des Affaires étrangères et des Finances à Bagdad, tuant 95 personnes et blessant plus de 600 autres.

Bagdad a demandé la création d'un tribunal international pour mener une enquête sur ces attentats, ce que Damas a rejeté.

Ankara a mené une médiation entre les deux pays, qui n'a pas donné de résultats jusqu'à présent malgré plusieurs réunions en Turquie.

Plus tôt mardi, le président Jalal Talabani avait affirmé avant de s'envoler pour New York que l'Irak demanderait la création de ce tribunal international lors de l'Assemblée générale de l'ONU.

La formation d'un tel tribunal "fera partie de nos discussions car ces attaques sont des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité", avait-il dit aux journalistes.

Le Premier ministre irakien, Nouri el-Maliki, a affirmé mardi qu'il n'avait "quasiment aucun espoir" de voir la Syrie coopérer et a rejeté toute médiation arabe dans la crise diplomatique avec son voisin née des attentats meurtriers du 19 août à Bagdad.
"Depuis le début, nous nous attendions à ne pas recevoir de réponse de la...