Russes et Géorgiens se sont retrouvés hier matin à Genève pour leur septième round de discussions d'une journée, après un été marqué par un regain de tension entre les deux pays à l'occasion de l'anniversaire de leur guerre éclair d'août 2008.
Malgré les invectives de juillet et août, les délégations russe et géorgienne ainsi que celles des deux régions séparatistes de Géorgie soutenues par Moscou, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, sont arrivées en ordre dispersé et sans grand enthousiasme dans le bâtiment onusien où se déroule la rencontre sous l'égide de l'Union européenne (UE), l'ONU et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Elles se sont séparées, selon un scénario désormais acquis depuis le début du processus lancé en octobre 2008, en deux groupes de travail, l'un sur la sécurité dans le Caucase, l'autre sur le sort des personnes déplacées.
En haut de leur programme, figure la question des mécanismes de prévention des incidents sur le terrain. Après un accord en février, la mise en place de ce mécanisme a été laborieux, mais « a commencé à prendre forme durant l'été, en particulier concernant l'Abkhazie », a indiqué à l'AFP une source diplomatique proche du processus. Les forces de sécurité de toutes les parties près de la région abkhaze se sont ainsi retrouvées quatre fois en deux mois afin d'évoquer les problèmes de sécurité. L'objectif du mécanisme étant de donner un cadre favorisant l'échange d'informations afin d'éviter que le moindre incident ne dégénère. Par ailleurs, la délégation abkhaze a réclamé que soit évoqué l'arraisonnement fin août par les forces géorgiennes d'un cargo battant pavillon panaméen, qui transportait du pétrole de Turquie à destination de l'Abkhazie, selon la même source diplomatique. L'affaire a fait scandale dans la région, provoquant une réaction immédiate du protecteur russe qui a promis à Tbilissi d'arraisonner à son tour les navires géorgiens pénétrant dans les eaux territoriales abkhazes. Parallèlement, la Russie a signé mardi des accords militaires avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, lui permettant d'y maintenir 3 400 soldats pendant près d'un demi-siècle. Une décision qualifiée « d'occupation barbare » par Tbilissi.
Ces différends sont venus couronner un été plus que tendu où les deux capitales se sont mutuellement accusées de vouloir reprendre les hostilités, un an après leur conflit de cinq jours pour le contrôle de l'Ossétie du Sud, qui a abouti à amputer de facto la Géorgie de cette région ainsi que de l'Abkhazie. Sur fond de « guerre médiatique », ils se sont également accusés de « provocations » aux frontières où la seule présence étrangère est désormais la mission de l'Union européenne établie après août 2008. La mission de l'ONU, présente depuis 1993 près de l'Abkhazie, ainsi que celle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe n'ont pas été renouvelées, en raison de l'opposition de Moscou.
Malgré les invectives de juillet et août, les délégations russe et géorgienne ainsi que celles des deux régions séparatistes de Géorgie soutenues par Moscou, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, sont arrivées en ordre dispersé et sans grand enthousiasme dans le bâtiment onusien où se déroule la rencontre sous l'égide de l'Union européenne (UE), l'ONU et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Elles se sont séparées, selon un scénario désormais acquis depuis le début du processus lancé en octobre 2008, en deux groupes de travail, l'un sur la sécurité dans le Caucase, l'autre sur le sort des personnes déplacées.
En haut de leur programme, figure la question des mécanismes de prévention des incidents sur le terrain. Après un accord en février, la mise en place de ce mécanisme a été laborieux, mais « a commencé à prendre forme durant l'été, en particulier concernant l'Abkhazie », a indiqué à l'AFP une source diplomatique proche du processus. Les forces de sécurité de toutes les parties près de la région abkhaze se sont ainsi retrouvées quatre fois en deux mois afin d'évoquer les problèmes de sécurité. L'objectif du mécanisme étant de donner un cadre favorisant l'échange d'informations afin d'éviter que le moindre incident ne dégénère. Par ailleurs, la délégation abkhaze a réclamé que soit évoqué l'arraisonnement fin août par les forces géorgiennes d'un cargo battant pavillon panaméen, qui transportait du pétrole de Turquie à destination de l'Abkhazie, selon la même source diplomatique. L'affaire a fait scandale dans la région, provoquant une réaction immédiate du protecteur russe qui a promis à Tbilissi d'arraisonner à son tour les navires géorgiens pénétrant dans les eaux territoriales abkhazes. Parallèlement, la Russie a signé mardi des accords militaires avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, lui permettant d'y maintenir 3 400 soldats pendant près d'un demi-siècle. Une décision qualifiée « d'occupation barbare » par Tbilissi.
Ces différends sont venus couronner un été plus que tendu où les deux capitales se sont mutuellement accusées de vouloir reprendre les hostilités, un an après leur conflit de cinq jours pour le contrôle de l'Ossétie du Sud, qui a abouti à amputer de facto la Géorgie de cette région ainsi que de l'Abkhazie. Sur fond de « guerre médiatique », ils se sont également accusés de « provocations » aux frontières où la seule présence étrangère est désormais la mission de l'Union européenne établie après août 2008. La mission de l'ONU, présente depuis 1993 près de l'Abkhazie, ainsi que celle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe n'ont pas été renouvelées, en raison de l'opposition de Moscou.
Russes et Géorgiens se sont retrouvés hier matin à Genève pour leur septième round de discussions d'une journée, après un été marqué par un regain de tension entre les deux pays à l'occasion de l'anniversaire de leur guerre éclair d'août 2008.Malgré les invectives de juillet et août,...
commentaires (0)
Commenter