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Joe Biden rencontre les dirigeants irakiens après une attaque à la roquette

Le vice-président américain Joe Biden a rencontré mercredi les dirigeants irakiens au deuxième jour d'une visite en Irak destinée à promouvoir la réconciliation nationale, après avoir été accueilli à son arrivée par une attaque à la roquette qui a fait deux morts.

M. Biden s'entretenait avec le Premier ministre Nouri al-Maliki et un communiqué conjoint était attendu après la rencontre, selon une porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis.

Le vice-président, dont c'est la troisième visite en Irak depuis le début de l'année, a également rencontré le président du Parlement Iyad al-Samarrai, Rafi al-Essaoui, un vice-Premier ministre sunnite, et les vice-présidents sunnite et chiite, Tarek al-Hachemi et Adel Abdel-Mahdi.

Il devait aussi rencontrer le président Jalal Talabani et Massoud Barzani, le président de la région autonome du Kurdistan, et rendre visite aux troupes américaines déployées dans le pays.

Mardi, peu après l'annonce de son arrivée à Bagdad, la zone ultra-protégée du centre de la capitale, où se trouve l'ambassade des Etats-Unis, avait été la cible d'une attaque.

D'après l'armée américaine, les forces irakiennes et américaines ont arrêté trois personnes soupçonnées d'avoir tiré trois roquettes de 107 mm dans une "attaque indirecte contre les forces américaines et irakiennes".

"Lorsqu'elles sont parvenues sur les lieux présumés du lancement, les troupes irakiennes et américaines ont essuyé des tirs d'armes légères provenant d'une maison", a ajouté l'armée dans un communiqué.

"Tandis que les membres de la patrouille conjointe faisaient face aux tirs d'armes légères, un second groupe a capturé trois Irakiens et (a découvert) des rampes de lancement qui pourraient avoir servi à l'attaque", selon la même source.

Un responsable des services de sécurité irakiens a déclaré pour sa part que quatre obus de mortier avaient été tirés faisant deux morts et cinq blessés.

Un journaliste de l'AFP présent lors de l'attaque a raconté avoir entendu deux explosions à une centaine de mètres de l'ambassade américaine où se trouvait M. Biden, sorti indemne de l'incident.

Un groupe islamiste irakien, Jaïch Al-Moujahidine (Armée des combattants) a revendiqué les tirs dans un communiqué, d'après le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.

"Les héros de Jaïch al-Moujahidine ont préparé l'accueil de l'ennemi de la Oumma (...), Biden, par un déluge de feu", affirme le groupe, considéré comme proche d'Ezzat Ibrahim, ancien numéro deux du régime de Saddam Hussein et plus haut responsable encore en fuite de l'ancien régime baassiste.

Le groupe, qui dit avoir tiré "six roquettes sol-sol", demande à M. Biden de délivrer au président américain Barack Obama un message demandant "aux infidèles et aux hypocrites de se retirer de notre pays" et les prévenant que "le pire pour eux est à venir".

La visite de M. Biden est destinée à accélérer la réconciliation nationale au moment où les soldats américains se retirent progressivement d'Irak.

M. Biden a affirmé mardi être venu "écouter". "Des élections réussies sont une condition essentielle pour trouver une solution aux questions politiques en suspens", a-t-il ajouté, en référence aux législatives de janvier 2010.

Le vice-président américain Joe Biden a rencontré mercredi les dirigeants irakiens au deuxième jour d'une visite en Irak destinée à promouvoir la réconciliation nationale, après avoir été accueilli à son arrivée par une attaque à la roquette qui a fait deux morts.
M. Biden s'entretenait avec le Premier...