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Sport

Baromètre des stars : l’action « Delpo » flambe à New York

L'Argentin Juan Martin Del Potro, bientôt 21 ans, a empêché Roger Federer d'ajouter un chapitre à sa légende avec un sixième titre consécutif à l'US Open et s'est fait une place au soleil de New York.
Roger Federer (finale/stable) : la défaite de Federer à New York n'est qu'une petite péripétie dans sa saison. Après tout, avec 4 finales de grand chelem en 2009, 2 titres dont un premier à Paris pour réussir le grand chelem en carrière, un 6e Wimbledon, une place de n° 1 mondial retrouvée et 4 victoires lors de ses 6 derniers tournois (Madrid, Roland-Garros, Wimbledon, Cincinnati), le Suisse n'a pas trop à regretter la défaite à Flushing Meadows.

Juan Martin Del Potro (vainqueur/en hausse) : un an après un été 2008 affolant (quatre tournois gagnés d'affilée et 23 matches consécutifs sans défaites), l'Argentin a finalisé sa percée au plus haut niveau, battant successivement Nadal et Federer, ce que n'avait pas réussi à faire Andy Murray l'an passé. Mais le plus dur commence car il faut maintenant confirmer.

Rafael Nadal (demi-finale/stable) : l'Espagnol a retrouvé la 2e place mondiale à la faveur de ce tournoi, et ses genoux qui l'avaient obligé à s'arrêter deux mois cet été ont bien tenu le coup. Ce sont les abdominaux qui ont lâché. Malgré la blessure, qui l'a forcé à jouer plus court et à servir moins fort, Nadal s'est frayé un chemin jusqu'en demi-finale. Il peut sortir la tête haute du dernier tournoi du grand chelem qui lui échappe encore.

Andy Murray (8e de finale/en baisse) : l'Écossais a confirmé ses difficultés à s'épanouir en grand chelem, un an après avoir atteint à New York sa seule finale majeure. Favori en Australie, très attendu à Wimbledon, le Britannique a disparu par surprise de son « tournoi préféré ». Hors épreuves du grand chelem, il est pourtant le meilleur joueur de la saison sur dur (succès à Doha, Miami, Rotterdam, Montréal), devant Del Potro. À quand la consécration ?

Andy Roddick (3e tour/en baisse) : le finaliste de Wimbledon a été la première tête de série majeure à tomber dans le tableau masculin, victime des progrès de son compatriote John Isner, un géant (2,06 m) au service dévastateur. Pas facile de guérir de l'énorme désillusion de la finale de Wimbledon.

Kim Clijsters (gagnante/en hausse) : la Belge a ébloui le monde du tennis par son retour gagnant. Prochain objectif : l'Australie. C'est possible.

Serena Williams (demi-finale/en baisse) : la cadette des Williams a dégoupillé en demi-finale contre Clijsters dans un match qu'elle était sur le point de perdre. Celle qui pourrait bientôt redevenir n° 1 mondiale est tombée sur un os alors qu'elle n'était pas préparée. Outre son comportement, sa façon de gérer l'incident avec la juge de ligne a été l'objet de vives critiques.
Dinara Safina (3e tour/en baisse) : la Russe aurait pu mettre fin aux débats autour de son statut de n° 1 mondiale jamais victorieuse en grand chelem. Mais elle n'a clairement pas joué comme une n° 1. Où est le problème ? « Dans la tête », dit-elle.

Caroline Wozniacki (finaliste/en hausse) : la Danoise de 19 ans n'avait jamais dépassé les quarts de finale en grand chelem. Même si elle a sorti Svetlana Kuznetsova (n° 6) en 8e de finale, elle a bien profité du travail d'abattage de têtes de série effectué par l'adolescente américaine Melanie Oudin (Elena Dementieva, Maria Sharapova, Nadia Petrova) pour avancer aussi loin.
Roger Federer (finale/stable) : la défaite de Federer à New York n'est qu'une petite péripétie dans sa saison. Après tout, avec 4 finales de grand chelem en 2009, 2 titres dont un premier à Paris pour réussir le grand chelem en carrière, un 6e Wimbledon, une place de n° 1 mondial retrouvée et 4 victoires lors...

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