Le chef de l'opposition iranienne Mir Hossein Moussavi a une nouvelle fois accusé samedi les autorités de "fraude" lors de la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin et appelé à la poursuite du mouvement de contestation.
"Vos amis se sont engagés à ne pas vous trahir dans la voie du combat contre les menteurs et les fraudeurs", a déclaré M. Moussavi dans un communiqué adressé au "peuple" sur son site internet Kaleme.com.
"Dans le cadre de cet engagement, la seule chose que je recommande c'est de poursuivre dans la voie verte que vous avez empruntée au cours des derniers mois (...) avec des rassemblements petits et grands, des campagnes et des questions", a-t-il déclaré.
Le vert est la couleur symbole du candidat malheureux à la présidentielle du 12 juin, qui a été suivie par des manifestations monstres, provoquant la plus grave crise qu'ait connue la République islamique depuis son avènement en 1979.
Au moins 4.000 manifestants ont été arrêtés et trente personnes tuées, selon des chiffres officiels tandis que des voix critiques se sont élevées au sein même du camp conservateur.
L'appel de M. Moussavi, selon qui l'élection du 12 juin a donné lieu à une "fraude honteuse", survient deux jours après le feu vert donné par le Parlement conservateur à 18 des 21 ministres choisis par le président Ahmadinejad.
D'après l'un des vice-présidents du Parlement, Mohammad Reza Bahonnar, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, avait recommandé aux députés d'approuver les ministres proposés.
L'ayatollah Khamenei, qui a le dernier mot dans les grandes affaires du pays, a soutenu avec fermeté et constance le président ultraconservateur Ahmadinejad.
"Vos amis se sont engagés à ne pas vous trahir dans la voie du combat contre les...
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