Les Occidentaux doivent "cesser d'exporter la peur" au sujet de l'Iran, avec lequel l'Autorité palestinienne diverge mais qu'il "ne voit pas comme une menace", a affirmé vendredi le négociateur palestinien en chef Saëb Erakat.
"S'il vous plaît, cessez d'exporter la peur à la façon dont vous l'avez fait et à la façon dont les Américains l'ont fait", a-t-il dit lors d'un débat à Paris à l'Institut français des relations internationales (Ifri), soulignant que "la guerre ne doit pas du tout être une option".
L'Iran est soupçonné de mener un programme nucléaire à des fins militaires, ce que Téhéran nie en insistant sur ses droits à développer un programme nucléaire pacifique. Les pays occidentaux ont menacé Téhéran de sanctions renforcées. Israël fait pression pour une attitude la plus ferme, faute de quoi il a laissé entendre qu'il pourrait recourir à la force contre l'Iran.
"Je ne considère par l'Iran comme une menace", a dit M. Erakat. "L'Iran est une puissance régionale, je diverge avec elle et je ne veux pas que l'Iran soutienne des factions palestiniennes contre d'autres", a-t-il ajouté.
"Je ne veux pas entendre l'Iran parler de la destruction d'Israël. Je veux plutôt l'entendre parler d'ajouter la Palestine à la carte" de la région, a-t-il précisé.
S'agissant d'un nouveau sommet de l'Union pour la Méditerranée qui accompagnerait une reprise du processus de paix, il a appelé à la tenue d'"une conférence avec de la substance". Mais si "vous voulez tenir une conférence pour les relations publiques et les photos, c'est non", a-t-il dit.
"S'il vous plaît, cessez d'exporter la peur à la façon dont vous l'avez fait et à la façon dont les...
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