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Élections : la fraude met en jeu l'avenir de l'Afghanistan (Abdullah)

Le principal rival du président sortant Hamid Karzaï pour l'élection présidentielle en Afghanistan, Abdullah Abdullah, a estimé samedi que l'avenir de son pays était en jeu si l'équité des résultats du scrutin n'était pas garantie.

M. Abdullah a déclaré au quotidien britannique The Daily Telegraph avoir été choqué par l'étendue des fraudes lors du scrutin présidentiel du 20 août. Il a promis d'utiliser tous les recours légaux à sa disposition pour dénoncer cette "fraude d'Etat" et que s'il échouait, il refuserait de reconnaître le résultat.

"Je pense que si le processus (électoral) n'est pas respecté, alors l'Afghanistan ne s'en remettra pas", a déclaré l'ancien ministre des Affaires étrangères. "Parce que, qu'est-ce que cela signifie? Le même régime qui a organisé cette fraude massive, massive, sera imposé à l'Afghanistan pour cinq années supplémentaires".

"En plus de tous les problèmes que ce gouvernement, cette administration a, il y aura son illégitimité", a-t-il ajouté. "Nous épuiserons tous les recours légaux. Et au final, si ça a marché, très bien. Sinon, nous n'accepterons pas la légitimité du processus et alors ce régime sera illégitime".

Selon des résultats très partiels portant sur 17% des suffrages exprimés, M. Karzaï rassemblerait 42,3% des votes déclarés valides, contre 33,1% pour M. Abdullah.

Richard Holbrooke, l'émissaire spécial de Washington pour l'Afghanistan et le Pakistan, a discuté des allégations de fraude avec M. Karzaï au lendemain du vote à Kaboul, et cet échange aurait été "musclé", selon un responsable américain s'exprimant auprès de l'AFP sous couvert d'anonymat.

Le principal rival du président sortant Hamid Karzaï pour l'élection présidentielle en Afghanistan, Abdullah Abdullah, a estimé samedi que l'avenir de son pays était en jeu si l'équité des résultats du scrutin n'était pas garantie.
M. Abdullah a déclaré au quotidien britannique The Daily Telegraph avoir...