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Brown "de plus en plus confiant", après des entretiens avec Netanyahu

Le Premier ministre britannique Gordon Brown s'est déclaré mardi "de plus en plus confiant" quant aux chances de progrès au Moyen-Orient après des entretiens à Londres avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu.

A Londres, première étape d'une tournée européenne qui le mènera jeudi à Berlin, le dirigeant israélien a évoqué avec M. Brown l'épineuse question de la colonisation en Cisjordanie.

Washington et Londres, soutenues par plusieurs autres capitales occidentales, pressent Israël de geler la colonisation de la Cisjordanie, présentée par les Palestiniens comme la condition sine qua non d'une reprise des négociations de paix, suspendues fin 2008. Israël continue cependant à refuser un gel total, en particulier à Jérusalem est.

"Nous avons discuté de la question des colonisations à Jérusalem est. J'ai clairement affirmé que la colonisation était un obstacle à une solution à deux Etats", a déclaré M. Brown lors d'une conférence de presse commune à Londres.

"Je suis cependant de plus en plus confiant qu'il existe une volonté réelle de progresser", a poursuivi M. Brown.

Ces déclarations interviennent au moment où redoublent les efforts internationaux pour garantir dans les semaines à venir une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes.

Dimanche, M. Netanyahu avait estimé qu'il serait possible de reprendre les négociations de paix "d'ici à la fin septembre".

Le département d'Etat américain a confirmé lundi s'attendre à leur reprise "très vite". Il est prématuré de parler de "percée", mais "nous nous approchons d'un accord", a estimé un porte-parole.

Un haut responsable israélien a évoqué la possibilité d'une rencontre entre MM. Obama, Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas en septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. "Cela semble faisable actuellement", a-t-il déclaré à l'AFP.

Mardi à Londres, M. Netanyahu a assuré "travailler d'arrache-pied pour faire avancer un processus de paix qui conduirait à une paix véritable". "Nous espérons progresser dans les semaines et les mois à venir", a-t-il ajouté.

Mais il a répété son refus de transiger sur la question de Jérusalem est. "Jerusalem est la capitale souveraine d'Israël et nous n'acceptons aucune limite à notre souveraineté. Jérusalem n'est pas une colonie", a-t-il asséné.

Evoquant sa prochaine rencontre, mercredi matin à Londres, avec l'émissaire américain George Mitchell, M. Netanyahu a dit vouloir trouver une "formule de rapprochement" qui permettrait de faire avancer le processus de paix tout en permettant aux colons de "vivre normalement".

Selon de hauts responsables israéliens, M. Netanyahu, qui avait refusé dans un premier temps d'entendre parler de gel, a proposé de suspendre les appels d'offres publics pour la construction de logements en Cisjordanie jusqu'au début 2010.

Le président américain Barack Obama a salué ce "geste" israélien et appelé les Etats arabes et les Palestiniens à des concessions.

De son côté, le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a annoncé mardi que l'Autorité palestinienne envisageait de court-circuiter les négociations de paix et de mettre en place de facto son propre Etat avant deux ans.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown s'est déclaré mardi "de plus en plus confiant" quant aux chances de progrès au Moyen-Orient après des entretiens à Londres avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu.
A Londres, première étape d'une tournée européenne qui le mènera jeudi à Berlin, le dirigeant...