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Grippe H1N1 : un 1er cas de contamination d'hommes à dindes, à confirmer (OIE)

La transmission, annoncée par les autorités chiliennes, du virus pandémique A/H1N1 de l'homme à des dindes, serait le premier cas du genre si elle est confirmée, selon une responsable de l'Organisation internationale des épizooties (OIE-santé animale).

"Les autorités chiliennes indiquent que c'est le même virus H1N1 que le virus pandémique", note la directrice générale adjointe de l'OIE Monique Eloit. "Mais dans ce genre de circonstances, il est fortement recommandé que les souches isolées soient transmises à d'autres laboratoires internationaux de référence", pour vérification, explique-t-elle à l'AFP.

Jusque là, les cas "officiellement notifiés" de contamination d'animaux par le virus H1N1 pandémique n'avaient concerné que des porcs au Canada et en Argentine, alors que maintenant il s'agit de volailles au Chili, remarque-t-elle.

Pour prévenir une propagation du virus, "le plus urgent pour le moment c'est ce qu'ont fait effectivement les Chiliens", en bloquant les élevages concernés pour éviter la vente à d'autres éleveurs, a-t-elle souligné.

Compte tenu du nombre de cas de grippe A/H1N1 chez l'homme au Chili, "la contamination d'élevages à partir d'humains faisait partie des éléments présentés en avril-mai comme fort probables", a précisé le Dr Eloit.

Interrogée sur un éventuel risque de recombinaison entre le virus pandémique H1N1 et le virus hautement pathogène de la grippe aviaire H5N1, elle a relevé qu'une telle recombinaison supposerait que "ce virus soit présent au Chili, or ce n'est pas le cas".

"Les recombinaisons de virus sont des choses possibles, mais pas inéluctables, cela reste dans le domaine des hypothèses", a-t-elle noté, soulignant que les cas constatés d'infections d'élevages de porcs au Canada et en Argentine sont "restés très circonscrits".

La diffusion du virus H1N1 chez les volailles peut également rester "très limitée". Selon Mme Eloit, "ça dépend à la fois de la virulence du virus chez la volaille, et de l'ampleur des mesures de confinement".

"Si demain ou dans quelques jours, il y a un autre élevage contaminé, ce sera peut-être à nouveau à partir d'une source humaine, et pas forcément à partir de ce foyer animal", tient-elle à préciser.

"Ce sont des choses qui doivent être surveillées, contrôlées, de façon à ce que progressivement les scénarios s'appuient de plus en plus sur des faits et pas uniquement sur des hypothèses", conclut cette responsable.

La transmission, annoncée par les autorités chiliennes, du virus pandémique A/H1N1 de l'homme à des dindes, serait le premier cas du genre si elle est confirmée, selon une responsable de l'Organisation internationale des épizooties (OIE-santé animale).
"Les autorités chiliennes indiquent que c'est le même virus H1N1 que le virus...