Lisandro Lopez (Lyon). Dès la première journée de championnat, l'Argentin a rempli sa mission : marquer. Un but sur coup franc dans les arrêts de jeu qui permet à Lyon de sauvegarder les apparences (2-2) au Mans. Mais ce n'est pas tout, Lisandro Lopez a également délivré une passe décisive à Bodmer et marqué la rencontre de son activité incessante. Déjà dans le bain.
Ismaël Bangoura (Rennes). Transféré de Kiev à Rennes contre 11 millions d'euros, le Guinéen a signé son retour en Ligue 1. Et de quelle manière ! L'ancien Manceau s'est régalé face à Boulogne-sur-Mer. Dribles chaloupés, justesse dans ses choix et ciseau retourné pour ouvrir la marque : Rennes est déjà sous le charme d'Ismaël Bangoura.
Ils sont en jambes
Sébastien Puygrenier (Monaco). La Ligue 1 a retrouvé Sébastien Puygrenier comme elle l'avait quitté : rassurant. Comme à l'époque nancéienne, le défenseur central a fait preuve d'autorité dans les duels, de tranchant dans ses interventions face à Toulouse et André-Pierre Gignac. Après une saison décevante à Saint-Pétersbourg puis Bolton, l'ancien protégé de Pablo Correa en Lorraine a démarré sur des bases solides.
Fabrice Abriel (Marseille). Son rôle : suppléer Lucho Gonzalez, blessé, dans l'entrejeu. Une grosse responsabilité assumée sans ciller par l'ancien Lorientais. Comme sous les couleurs des Merlus, Abriel s'est comporté en patron de l'entre-jeu contre Grenoble. Actif à la récupération, inspiré dans la distribution, indispensable en somme.
Souleymane Diawara (Marseille). Autoritaire dans ses interventions, Souleymane Diawara n'a pas raté sa première apparition en match officiel sous les couleurs olympiennes face à Grenoble. Il a appliqué la recette qui était la sienne à Bordeaux : solide dans les duels, agressif dans ses interventions.
Gabriel Heinze (Marseille). Tranchant dans le jeu aérien, l'Argentin a su couper les trajectoires iséroises. Sa science du placement et son expérience accumulée dans les plus grands clubs du monde seront sans conteste un précieux atout pour les Marseillais. Les attaquants du GF 38 en ont déjà fait les frais.
Jaroslav Plasil (Bordeaux). La recrue de l'entre-jeu bordelais a montré un bagage technique intéressant en début de rencontre face à Lens. Le Tchèque a su déclencher plusieurs mouvements intéressants. Disponible et précieux dans la construction du jeu, Plasil a simplement baissé de pied après la pause.
Ils cherchent leurs marques
Michel Bastos (Lyon). À Lille, il était rare que le Brésilien ne soit pas décisif au moins une fois dans le match. Pour sa première apparition avec Lyon au Mans, il a brillé par sa neutralité. Quelques banderilles mais rien de... décisif. Il devra montrer plus pour confirmer les promesses semées dans le Nord.
Mevlut Erding (Paris). Le Turc a raté sa première apparition en Ligue 1 sous le maillot parisien. Deux occasions énormes gâchées face à Montpellier, un mal fou à se situer dans le collectif parisien, Erding a bafouillé son entrée en matière. Gageons simplement que cette première ne le fera pas gamberger outre mesure.
Cédric Carrasso (Bordeaux). À l'aise au cours des matchs amicaux, Cédric Carrasso s'est montré beaucoup plus emprunté face à Lens (4-1). Le successeur d'Ulrich Ramé a manqué d'autorité et si Bordeaux s'est fait peur sur les coups de pied arrêtés, son gardien de but a sa part de responsabilité. Il doit s'affirmer dans le but des champions de France.
Ils sont passés au travers
Grégory Coupet (Paris). À Lyon, Grégory Coupet avait marqué la Ligue 1 par sa sérénité et son assurance. Pour son retour en France sous le maillot du PSG, le portier parisien a traversé une zone de turbulences sur la pelouse de la Mosson. Sa deuxième mi-temps fut laborieuse. À l'image du but encaissé en toute fin de match sur lequel il n'est pas exempt de tout reproche.
Aly Cissokho (Lyon). Le latéral le plus cher de l'histoire du championnat de France (15 millions d'euros) reste une interrogation. Sa première mi-temps n'a pas dû rassurer l'état-major lyonnais. Le jeune défenseur de l'OL a manqué d'impact dans les duels à l'image du premier but manceau où il a manqué de promptitude face au Manceau Anthony Le Tallec. Encore trop brouillon.