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Israël : Netanyahu baisse le ton avec le Liban

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tenté mardi de freiner l'escalade verbale avec le Liban en déclarant qu'aucune confrontation armée avec ce pays n'était en vue.

"Il n'y a pas de vent de guerre avec le Liban. Il s'agit d'une tempête médiatique, qui ne répond à rien de concret", a-t-il déclaré au cours d'une visite dans une base de l'armée de l'air israélienne, dans des propos diffusés par une des chaînes publiques israéliennes.

M. Netanyahu a ainsi fait souffler le chaud et le froid, car il avait la veille averti le gouvernement libanais qu'il "serait tenu pour responsable de toute attaque provenant de son territoire, si le (mouvement chiite pro-iranien) Hezbollah en faisait officiellement partie".

"J'espère que nous n'aurons pas à attaquer dans l'avenir des infrastructures civiles alors que nous avons évité de le faire dans le passé pour ne pas porter atteinte au gouvernement libanais" avait ajouté M. Netanyahu.

Pendant la guerre au Liban à l'été 2006, l'aviation israélienne avait concentré ses attaques sur les secteurs sous contrôle du Hezbollah.

Dimanche, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Dany Ayalon, avait de son côté averti le Hezbollah qu'il subirait "les conséquences très graves" de toute attaque visant un représentant officiel israélien à l'étranger ou même d'un touriste.

Un responsable du Hezbollah avait répondu dimanche à cette mise en garde en affirmant qu'une éventuelle attaque israélienne contre le Liban provoquerait une riposte du mouvement chiite plus importante que durant la guerre de 2006.

Le Bureau israélien pour la lutte antiterroriste a appelé mardi les ressortissants de l'Etat hébreu à éviter le Sinaï égyptien en raison de risques d'attentats du Hezbollah, selon un communiqué cité par les médias israéliens.

"Le Hezbollah continue d'accuser Israël de la mort d'Imad Moughnieh, et cela augmente les risques d'attentats visant des Israéliens à l'étranger", a indiqué ce texte, dans une allusion à un chef de la milice chiite libanaise assassiné dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas 12 février 2008.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tenté mardi de freiner l'escalade verbale avec le Liban en déclarant qu'aucune confrontation armée avec ce pays n'était en vue.
"Il n'y a pas de vent de guerre avec le Liban. Il s'agit d'une tempête médiatique, qui ne répond à rien de concret", a-t-il déclaré au cours...