Londres appelle Damas à "aider" dans les efforts de paix au Proche-Orient

"Nous voulons que la Syrie use de son influence, en aidant à créer les conditions d'un règlement à deux États entre Israéliens et Palestiniens, une solution cruciale pour la stabilité dans la région", a déclaré M. Lewis à la presse après un entretien avec le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem.

"Il existe une opportunité sans précédent pour régler l'un des plus grands conflits au monde, celui du Proche-Orient", a souligné le responsable britannique, faisant visiblement référence aux efforts de l'administration du président américain Barack Obama qui ont relancé les espoirs de paix dans la région.

Cela n'est possible, a poursuivi M. Lewis, "que par une solution à deux États : un État palestinien viable et un État israélien en sécurité, et par la réalisation d'une paix globale entre la Syrie et Israël qui inclut la restitution du plateau du Golan" syrien occupé par Israël depuis 1967 et annexé en 1981.

Il a exprimé "l'espoir que les négociations entre la Syrie et Israël sur la question du Golan reprennent le plus vite possible et aussi la normalisation des relations entre les deux pays".

La Syrie et Israël ont lancé en mai 2008 des pourparlers indirects de paix par l'entremise de la Turquie. Ces pourparlers ont été suspendus en décembre dernier.

Damas réclame la restitution intégrale du plateau stratégique du Golan dans le cadre d'un éventuel accord de paix.

Le responsable britannique a en outre appelé à "mettre fin à l'emploi de la violence à des fins politiques" et pour ce faire "nous voulons voir la Syrie user de son influence d'une manière positive concernant notamment le Hezbollah et le Hamas" palestinien dont les dirigeants en exil se trouvent à Damas.

Il a dit attendre que "la Syrie use de son rôle très important en faveur de la paix et de la stabilité en Irak et au Liban".