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Auto - Essai

Porsche Panamera, la quatrième lignée

Pour les amateurs purs et durs, une Porsche c'est un six cylindres à plat posé sur l'essieu arrière, et rien d'autre ! 

Mais si Porsche n'avait pas choisi d'étendre sa gamme au-delà de la tentaculaire et éternelle 911, la marque allemande n'aurait pas survécu aussi longtemps ; la diversité est nécessaire à son succès. Après des mois de suspense, nous avons enfin pu nous mettre au volant de la très attendue Panamera.
À première vue, on ne pourrait rêver meilleure période pour lancer un nouveau modèle. Les affaires corporatives de la marque allemande, les rivalités familiales avec VW, le chaos financier et les intrigues politiques ont pimenté, voire mis sens dessus dessous, la sortie de la Panamera.
Voilà ce qui en est au plan des affaires. Mais ce sont les voitures qui nous intéressent, et plus particulièrement celle qui représente la quatrième lignée pour Porsche après la 911 Carrera, la Boxster/Cayman et la Cayenne.
Pour ce qui est du style de la Panamera (contraction de la course sud-américaine inter-États Panamericana), nous vous laisserons seuls juges. Les uns demanderont un peu de temps pour « digérer » l'allongement de la silhouette classique de la 911. Les autres applaudiront devant cette réussite esthétique.
Du côté de l'usine, le mot d'ordre est simple : « La Panamera reste fidèle à une philosophie du design composée au fil des décennies par la 911, puis mise en œuvre avec succès sur les Boxster, Cayman et Cayenne. »
Trois modèles seront disponibles dans les quelques semaines à venir. Au bas de l'échelle se trouve la Panamera S, une pure propulsion à moteur V8 atmosphérique développant 400 chevaux.
En milieu de gamme, on retrouve la 4S qui ajoute la transmission intégrale, alors que les amateurs de sensations fortes devront puiser davantage dans leurs ressources pour s'offrir la Panamera Turbo, qui trône au sommet du podium avec son V8 turbocompressé délivrant la bagatelle de 500 chevaux avec quatre roues motrices.
Côté transmission, Porsche a opté pour une boîte PDK qui favorise la sobriété et brille par un fonctionnement très lisse, particulièrement adapté à cette berline.
La polyvalence est également au rendez-vous, et au plus haut point. La Panamera donne le sentiment de concilier pour la première fois des impératifs jusque-là contradictoires : un confort grand standing combiné à de vraies sensations de conduite...
Dans toute la gamme, le compromis entre confort et efficacité est époustouflant. Plus douce en suspension qu'une Maserati Quattroporte, elle fait également preuve d'une agilité et d'une précision de conduite supérieure à celles d'une Audi S8.
La « familiale » idéale pour PDG pressé.

Conclusion
Aucun doute ne subsiste, la Panamera est une authentique Porsche. Si nos confrères européens et américains se permettent de douter du succès de cette auto en ces temps perturbés, nul doute qu'au Liban elle fera un carton...

Mais si Porsche n'avait pas choisi d'étendre sa gamme au-delà de la tentaculaire et éternelle 911, la marque allemande n'aurait pas survécu aussi longtemps ; la diversité est nécessaire à son succès. Après des mois de suspense, nous avons enfin pu nous mettre au volant de la très attendue Panamera.À...

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