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Moyen Orient et Monde - Nigeria

Plus de 260 morts dans les violences islamistes

Les affrontements dans le nord du Nigeria, dimanche et lundi, entre forces de l'ordre et islamistes radicaux ont fait plus de 260 morts, poussant le président Umaru Yar'Adua à décréter « l'alerte totale » des forces de sécurité. Le bilan officiel, communiqué lundi, fait état de 55 morts dans les États de Bauchi et Yobe. Hier, des journalistes locaux interrogés par l'AFP ont indiqué avoir vu lundi une centaine de cadavres entreposés dans un poste de police à Maiduguri, capitale de l'État de Borno. Toutefois, sous couvert d'anonymat, un policier a indiqué à l'AFP que 206 personnes ont été tuées lundi à Maiduguri.
Les violences dans le nord du Nigeria ont éclaté dimanche matin, quand des islamistes radicaux de la secte « Taliban », appelée en langue haoussa « boko haram » (l'éducation occidentale est un péché), ont tenté d'attaquer un poste de police dans l'État de Bauchi. Elles se sont ensuite propagées dans la région, touchant en tout quatre États : Bauchi, Borno, Kano et Yobe. Hier, des combats se poursuivaient à Maiduguri. Des coups de feu en continu pouvaient être entendus depuis le commissariat de police central. Les militants islamistes ont mené leurs attaques munis d'arcs, de flèches, de cocktails Molotov et de bâtons, selon la presse locale. Cependant, hier soir, le président Yar'Adua a affirmé que la situation était « sous contrôle ». Il a également indiqué que l'assaut final contre le leader spirituel des extrémistes de la secte « Taliban », Mohammad Yusuf, était en cours.
De son côté, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) a appelé hier au calme et a rejeté la violence commise au nom de l'islam. Le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu, a appelé « à la retenue », se disant « profondément consterné par ces tristes incidents ». Il a exhorté les chefs religieux à favoriser le dialogue pour « surmonter les malentendus et les idées reçues, et promouvoir la tolérance et l'entente entre musulmans et chrétiens ». De même, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit « inquiet » concernant les affrontements au Nigeria et a espéré que les responsables seront jugés.

Les affrontements dans le nord du Nigeria, dimanche et lundi, entre forces de l'ordre et islamistes radicaux ont fait plus de 260 morts, poussant le président Umaru Yar'Adua à décréter « l'alerte totale » des forces de sécurité. Le bilan officiel, communiqué lundi, fait état de 55 morts dans les États...

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