La détention d'une universitaire française pour « espionnage » en Iran vient accroître les tensions entre Paris et Téhéran.
Le président français Nicolas Sarkozy a exigé hier la libération « à très bref délai » de Clotilde Reiss, 23 ans, arrêtée mercredi à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle était sur le chemin du retour, via Beyrouth. Il a qualifié les accusations lancées contre elle de « hautement fantaisistes ». « Qu'on kidnappe et qu'on retienne les ressortissants français au prétexte d'espionnage, ça, personne ne peut l'accepter », a lancé M. Sarkozy.
Les autorités iraniennes n'ont fait aucune déclaration hier sur le cas de cette lectrice de français à l'université d'Ispahan (centre de l'Iran), détenue à la prison d'Evine à Téhéran.
La détention de la Française vient s'ajouter au contentieux déjà lourd entre la France et l'Iran, Paris ayant été le premier pays occidental à parler de « l'ampleur de la fraude » qui aurait entaché la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.
La France a par ailleurs affiché des positions très fermes sur le nucléaire iranien. « Sarkozy comme Kouchner ont fait des déclarations très dures sur cette question », observe le chercheur Olivier Roy. Pour autant, l'arrestation de l'universitaire ne relève pas d'une question « spécifiquement franco-iranienne ou d'une campagne ciblée sur la France », mais plus généralement de « la relation entre l'Iran et l'Occident », selon ce chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Pour Pascal Boniface, directeur à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris, l'arrestation de la Française traduit un « malaise du régime qui ne sait pas comment sortir de la situation » tout « en assimilant l'opposition à un complot de l'étranger ».
Le président français Nicolas Sarkozy a exigé hier la libération « à très bref délai » de Clotilde Reiss, 23 ans, arrêtée mercredi à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle était sur le chemin du retour, via Beyrouth. Il a qualifié les accusations lancées contre elle de « hautement fantaisistes ». « Qu'on kidnappe et qu'on retienne les ressortissants français au prétexte d'espionnage, ça, personne ne peut l'accepter », a lancé M. Sarkozy.
Les autorités iraniennes n'ont fait aucune déclaration hier sur le cas de cette lectrice de français à l'université d'Ispahan (centre de l'Iran), détenue à la prison d'Evine à Téhéran.
La détention de la Française vient s'ajouter au contentieux déjà lourd entre la France et l'Iran, Paris ayant été le premier pays occidental à parler de « l'ampleur de la fraude » qui aurait entaché la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.
La France a par ailleurs affiché des positions très fermes sur le nucléaire iranien. « Sarkozy comme Kouchner ont fait des déclarations très dures sur cette question », observe le chercheur Olivier Roy. Pour autant, l'arrestation de l'universitaire ne relève pas d'une question « spécifiquement franco-iranienne ou d'une campagne ciblée sur la France », mais plus généralement de « la relation entre l'Iran et l'Occident », selon ce chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Pour Pascal Boniface, directeur à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris, l'arrestation de la Française traduit un « malaise du régime qui ne sait pas comment sortir de la situation » tout « en assimilant l'opposition à un complot de l'étranger ».
La détention d'une universitaire française pour « espionnage » en Iran vient accroître les tensions entre Paris et Téhéran.Le président français Nicolas Sarkozy a exigé hier la libération « à très bref délai » de Clotilde Reiss, 23 ans, arrêtée...
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