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Lifestyle - Évènement

Retour en musique aux années 70

La Marina Joseph Khoury de Dbayé s'est enveloppée, samedi soir, de strass et de kitch pour accueillir, autour du « Shiny Disco Ball », les grands noms des années mythiques du disco et plus de 3 000 personnes totalement dédiées à la cause.
Annoncé comme le « premier festival de musique disco », le Shiny Disco Ball a joyeusement tenu ses promesses. La fièvre en ce samedi soir a contaminé les nostalgiques, des quadragénaires venus retrouver les émotions de leur adolescence, et les plus jeunes, séduits par ce rythme musical qui les fait encore danser. L'affiche, presque surréaliste, a vu le retour d'artistes qui ont connu leur moment de gloire en vendant des millions de disques, quelque... trente ans plus tôt !
Le temps a certes passé, mais revoir Leroy Gomez des fameux Santa Esmeralda, Leee John du groupe Imagination, Gloria Gaynor, survivante des années 80, ou enfin l'inoubliable Bobby Farrell des Boney M, c'était à la fois drôle et étonnant. On a chanté, dansé, retrouvé les paroles presque instinctivement et un déhanchement naturel très « seventies ». Les pattes d'eph' n'étaient pas loin, les longs cols des chemises, les vestes et les robes en strass ont même fait partie d'un décor flamboyant qui a enflammé les foules.
« Yes, sir, I can boogie ! » ont-elles répondu au groupe Baccara, qui a repris quelques-uns de ses tubes, en ouverture d'un concert qui a duré jusqu'à l'aube, et durant lequel se sont succédé les hits des artistes invités : Don't Let Me Be Misunderstood, interprété par un sexy Leroy Gomez tout de blanc vêtu, qui a tenu à dédicacer sa chanson You're My Everything à sa femme, rencontrée au Liban durant les années 80 et décédée il y a trois ans. Puis c'est au tour de Leee John, étincelant dans une veste en strass jaune, de reprendre les inoubliables Body Talk, Flash Back ou encore Just an Illusion, Régine Magloire son Last Night a DJ Saved My Life, le groupe Opus son illustre Life Is Life. Le clou de la soirée fut bien évidemment l'apparition de Gloria Gaynor, qui survit encore à l'immense succès de l'indémodable I Will Survive et qui, outre un hommage à Michael Jackson, a offert à ses fans, toutes les personnes présentes, son autre succès Never Can Say Goodbye.
« Last but not least », l'inénarrable, l'indescriptible Bobby Farrell, qui a fait les beaux jours de l'incroyable Boney M. Un Bobby Farrell drapé d'une cape en plumes rouges, entouré d'une dizaine de danseurs et danseuses kitshissimes, servant à la foule en délire By the Rivers of Babylone, Daddy Cool ou encore ra, ra, Raspoutine !
On les croyait disparus à jamais, faisant partie d'une autre vie, d'un autre monde. Mais les rois du disco ont paru certes vieillis, mais plus vivants que jamais ! Et leur musique, encore actuelle, est capable de drainer des foules.
Annoncé comme le « premier festival de musique disco », le Shiny Disco Ball a joyeusement tenu ses promesses. La fièvre en ce samedi soir a contaminé les nostalgiques, des quadragénaires venus retrouver les émotions de leur adolescence, et les plus jeunes, séduits par ce rythme musical qui les fait encore danser. L'affiche, presque...
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