C'est par un captivant spectacle chinois, alliant danse, chant et haute voltige, qu'a été donné le coup d'envoi du Festival de Tyr, dans l'amphithéâtre romain de l'antique cité.
Quarante-cinq très jeunes garçons et filles de la troupe L'art pour les handicapés - compagnie chinoise qui avait participé aux célébrations d'ouverture des Jeux olympiques à Pékin - ont offert aux festivaliers de Tyr, auxquels s'étaient joints de nombreux spectateurs venus de Beyrouth et de la région, un spectacle haut en couleur, en dextérité et en...surprises. Émerveillement devant certains tableaux, mais aussi amusement à l'écoute des voix grêles, à l'accent marqué, de deux jeunes chanteurs qui ont repris (grâce à l'aide de la chanteuse Soumaya Baalbacki) deux « tubes» de la chanson populaire libanaise : Abdo habeb ghandoura et Papillon, butine la plus jolie fleur de Zaki Nassif.
C'est d'ailleurs par les hymnes libanais et chinois que s'était faite l'ouverture du spectacle, en présence de Randa Berri, présidente du Festival de Tyr, des ministres sortants de la Santé et des Affaires sociales, Mohammad Jawad Khalifé et Mario Aoun, du commandant de la force intérimaire des Nations unies, le général Claudio Graziano, de députés de la région ainsi que de représentants de l'ambassade de Chine.