La coopération des autorités beyrouthines s'est révélée essentielle à l'organisation d'un évènement de cette ampleur. Le président de l'Université libanaise, le Dr Zouheir Chokr, a même accepté de décaler le calendrier universitaire de deux semaines « pour la première fois pour une raison heureuse », ironise-t-il. De même, la presse libanaise s'est vu confier la mission de relayer auprès de toute la communauté francophone le déroulement de la compétition.
Initialement, le CNJF (Comité national des Jeux de la francophonie) pensait rebaptiser les Jeux « fête de la jeunesse francophone ». Car plus qu'une simple compétition sportive, les Jeux de la francophonie sont l'occasion unique pour des milliers de jeunes, athlètes ou artistes, de partager un vrai moment de fête et de développer de forts liens d'amitié.
Rappelons que les Jeux ne sont pas qu'une version francophone des Jeux olympiques. Les épreuves sportives s'accompagnent d'une compétition culturelle dans de nombreux domaines, allant de la littérature à la chanson en passant par la peinture. La fête se terminera en apothéose par la finale de Franco-elektro, la compétition de DJ du monde francophone.
Pour faire patienter le public, de nombreux évènements culturels ont lieu tout l'été. Bob Sinclar, le célèbre DJ francophone, est déjà venu se produire à Beyrouth, la fête de la Musique le 21 juin dernier a réuni beaucoup de monde dans les rues de la capitale et le prochain rendez-vous aura lieu dans le cadre du Hammana Festival : deux pièces de théâtre interprétées par Nadine Malo les 24 et 25 juillet 2009.