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Culture

La Grèce rejette la proposition de lui prêter les frises du Parthénon

La Grèce a rejeté la proposition du British Museum de lui prêter les frises en marbre du Parthénon, objet d'une longue controverse, estimant que son acceptation « légaliserait leur pillage » au XIXe siècle par un diplomate britannique.
« Le gouvernement - et tout autre gouvernement grec aurait fait pareil - se trouve dans l'obligation de rejeter l'offre », déclare dans un communiqué le ministre de la Culture, Antonis Samaras.
« Accepter l'offre équivaudrait à légaliser l'arrachage de ces marbres et le découpage du monument il y a 207 ans », poursuit le ministre.
M. Samaras réagissait aux déclarations de la porte-parole du British Museum, Hannah Boulton, à la radio Greek Skai proposant de prêter les marbres à la Grèce pendant trois mois.
Mme Boulton avait ajouté que la Grèce devait, si elle acceptait la proposition, reconnaître les droits de propriété du musée sur les marbres.
La Grèce mène depuis longtemps une campagne en faveur du retour des frises, d'une valeur inestimable, découpées par lord Elgin en 1806 et vendues au Brithish Museum à une époque où la Grèce faisait partie de l'Empire ottoman.
Un nouveau musée présentant ce qui reste des frises ainsi que d'autres sculptures de l'Acropole doit ouvrir ses portes en Grèce le 20 juin.

La Grèce a rejeté la proposition du British Museum de lui prêter les frises en marbre du Parthénon, objet d'une longue controverse, estimant que son acceptation « légaliserait leur pillage » au XIXe siècle par un diplomate britannique.« Le gouvernement - et tout autre gouvernement grec aurait fait pareil - se...

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