Les États-Unis se sont déclarés « très inquiets » par la voix du porte-parole du département d'État, Ian Kelly. Le président américain Barack Obama utilisera « tous les canaux possibles » pour obtenir leur libération, a pour sa part indiqué hier la Maison-Blanche. La chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton avait appelé vendredi Pyongyang à libérer les deux journalistes et « à leur permettre de rentrer à la maison dès que possible ». Elle avait confirmé à demi-mot que Washington envisageait de dépêcher à Pyongyang l'ancien vice-président Al Gore, président de Current TV, pour plaider en leur faveur.
L'ambassadeur de Suède en Corée du Nord, Mats Foyer, qui représente les intérêts des États-Unis à Pyongyang en l'absence de relations diplomatiques, a pu rencontrer les journalistes à trois reprises. Elles ont été autorisées à appeler leurs familles le 26 mai. « Elles ont très, très peur », a témoigné Lisa, sœur de Laura Ling. Pour se rendre en Corée du Nord, l'un des pays les plus fermés au monde, les journalistes doivent être munis d'un visa spécifique, très rarement accordé, et sont étroitement surveillés lors de leur séjour.
Selon des experts, le régime stalinien voudrait utiliser les deux journalistes comme monnaie d'échange pour faire pression sur Washington et pousser la nouvelle administration Obama à des discussions directes.
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