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Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Washington veut la création d’un État palestinien « rapidement »

Abbas exclut une reprise des négociations de paix avec l'État hébreu si celui-ci n'accepte pas un règlement basé sur la solution de deux États.
Le président américain Barack Obama veut aller vite en besogne pour obtenir un règlement global du conflit entre Israël et les Arabes, a déclaré hier son représentant spécial pour le Moyen-Orient, l'ancien sénateur George Mitchell, en route pour une nouvelle mission dans la région. Lors d'une escale à Oslo pour participer à une conférence de pays qui aident l'Autorité palestinienne, le diplomate d'origine libano-irlandaise a déclaré que le nouveau chef de la Maison-Blanche lui avait « demandé de ne ménager aucun effort pour que les parties puissent entamer immédiatement des discussions ». Ces discussions auraient pour objectif « une paix globale et une normalisation » entre l'État hébreu et ses voisins arabes, qui servira les intérêts supérieurs des États-Unis, a déclaré l'ex-sénateur démocrate, réaffirmant que Washington souhaitait l'avènement d'un État palestinien. « Il est important de construire des institutions et un appareil gouvernemental pour que puisse émerger au plus tôt un État palestinien viable et indépendant », a souligné George Mitchell.
Le nouveau Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a soigneusement évité jusqu'à présent de reprendre à son compte cet objectif en dépit de pressions de la nouvelle administration américaine, a annoncé pour bientôt « un important discours diplomatique » sur la voie à suivre pour aboutir à la paix et à la sécurité. Il s'est dit prêt à rencontrer le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour évoquer les questions économiques, sécuritaires et politiques, à l'exclusion des questions purement territoriales, comme les colonies et le statut de Jérusalem.
Hier, le président palestinien Mahmoud Abbas a de nouveau exclu une reprise des négociations de paix avec Israël, si celui-ci n'accepte pas un règlement basé sur la création d'un État palestinien. « Sur quoi négocier, s'il (Israël) refuse d'accepter un règlement basé sur deux États ? » s'est interrogé M. Abbas dans des déclarations à la presse à Ramallah, lors de visites dans des écoles pour superviser le déroulement des épreuves du baccalauréat. Il a aussi appelé Israël à « respecter ses engagements prévus par la première phase de La " feuille de route " qui stipule l'arrêt de la colonisation, y compris la croissance naturelle, le démantèlement des colonies sauvages, la réouverture des institutions palestiniennes à Jérusalem ». Lancée à l'été 2003, la « feuille de route » est un plan de paix élaboré par le quartette international pour le Proche-Orient (États-Unis, Union européenne, Russie et ONU), qui prévoit la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël. Ce plan est largement resté lettre morte depuis.
M. Abbas a affirmé que l'Autorité palestinienne avait en revanche rempli ses engagements prévus par la « feuille de route ». « Il nous a été demandé de rétablir l'ordre et la stabilité, ce qui est à présent chose faite », a-t-il dit.
Le président américain Barack Obama veut aller vite en besogne pour obtenir un règlement global du conflit entre Israël et les Arabes, a déclaré hier son représentant spécial pour le Moyen-Orient, l'ancien sénateur George Mitchell, en route pour une nouvelle mission dans la région. Lors d'une escale à Oslo pour...

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