La presse de Damas accuse lundi la coalition antisyrienne d'avoir remporté les législatives dimanche au Liban avec l'aide de "l'argent politique".
La coalition du 14 mars (pro-occidentale) "a été accusée d'avoir acheté des voix et d'avoir versé des pots-de-vin", remarque le quotidien du parti au pouvoir al-Baas, estimant que "cela pourrait paver la voie à une falsification à grande échelle des élections".
"Le plus grand scrutin politique de l'histoire du Liban... et l'argent politique a eu le dernier mot", titre pour sa part le quotidien à grand tirage al-Watan, qui évite de mentionner les pronostics officieux.
"L'argent électoral a joué un role décisif dans le résultat des élections, car les loyalistes (pro-occidentaux) ont alloué un immense budget pour acheter des voix, verser de l'argent dans les bureaux de vote (...) et ramener des expatriés (des quatres coins de la planète) pour voter".
"Ces démarches ont modifié de fond en comble, le jour des élections, les chiffres prévus par les sondages", conclut al-Watan.
La coalition appuyée par l'Occident au Liban a revendiqué la victoire face à une alliance menée par le Hezbollah allié de l'Iran, lors d'élections législatives âprement disputées.
Selon la chaîne de télévision Future TV de Saad Hariri, sa coalition devrait obtenir 71 sièges au Parlement qui en compte 128, contre 58 au camp du Hezbollah, soutenu également par le voisin syrien.
Les résultats officiels des élections devaient être annoncés plus tard lundi.
La coalition du 14 mars (pro-occidentale) "a été accusée d'avoir acheté des voix et d'avoir versé des pots-de-vin", remarque le quotidien du parti au pouvoir al-Baas, estimant que "cela pourrait paver la...
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