La révélation que les débris retrouvés par l'armée brésilienne dans l'Atlantique ne sont pas ceux de l'A330 Rio-Paris est une "mauvaise nouvelle", a déclaré vendredi le secrétaire d'Etat français aux Transports Dominique Bussereau.
"C'est une mauvaise nouvelle évidemment, car on eut préféré que cela vienne de l'avion et qu'on ait des informations", a réagi M. Bussereau sur la radio RTL.
"Les autorités françaises disent depuis plusieurs jours qu'il faut être d'une extrême prudence" dans les recherches et les éventuelles découvertes qui pourraient en découler, a-t-il souligné.
Les premiers débris récupérés jeudi par la Marine brésilienne n'appartiennent finalement pas à l'Airbus d'Air France disparu dans la nuit de dimanche à lundi, avec 228 personnes à bord.
"Les Brésiliens nous apportent une aide de grand coeur, il ne s'agit pas de critiquer celles et ceux qui sont avec nous frères dans la douleur et qui nous apportent leur concours", a affirmé M. Bussereau.
Maintenant, "il va falloir poursuivre les recherches, notre objectif principal étant de mettre la main sur ce qu'on appelle les boîtes noires, c'est-à-dire les enregistreurs de données", a-t-il ajouté.
"Le temps joue contre nous (...), et il faut tout faire pour récupérer les enregistreurs de vol et donc certainement élargir la zone pour poursuivre les recherches", a jugé M. Bussereau.
"C'est une mauvaise nouvelle évidemment, car on eut préféré que cela...
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