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Discours du Caire : Moqtada Sadr ne croit pas à la sincérité d'Obama

Le dirigeant radical chiite irakien Moqtada Sadr, bête noire des Américains, a affirmé jeudi ne pas croire à la sincérité du président américain Barack Obama sur l'islam et estimé que l'objectif des Etats-Unis était d'asservir le monde.

Barack Obama "ne peut pas changer la politique américaine (...) qui fut, reste et demeurera hostile à l'islam", a dit Moqtada Sadr dans une déclaration portant son sceau et distribué à la presse dans la ville sainte de Najaf, à 160 km au sud de Bagdad.

"Son discours mielleux n'a qu'un seul objectif: soumettre le monde à sa volonté mais en utilisant une autre voie" que celle utilisée par son prédécesseur George W. Bush, a-t-il dit.

M. Obama a plaidé jeudi au Caire avec force pour une nouvelle donne entre les Etats-Unis et le monde musulman. "Ce cycle de méfiance et de discorde doit s'achever", a lancé de l'université du Caire M. Obama, en commençant en arabe par un "al-Salam Aleykom (Que la paix soit avec vous) à l'adresse du 1,5 milliard de musulmans.

"Il faut qu'il sache que la résistance continue. Nous ne croirons pas à ces propos tant que les Etats-Unis ne se seront pas retirés de notre Irak bien-aimé et de l'Afghanistan musulman et qu'ils n'auront pas cessé de soutenir l'ennemi israélien", a-t-il souligné.

Installé depuis un an en Iran, Moqtada Sadr avait créé en 2003 l'Armée du Mahdi, une milice longtemps considérée comme la plus puissante en Irak et qui a plusieurs fois affronté l'armée américaine dans des combats meurtriers.

Il a décrété en août 2008 un arrêt définitif des opérations de l'Armée du Mahdi, un an après l'annonce d'une trêve unilatérale, respectée à l'exception de combats au printemps 2008.

Le dirigeant radical chiite irakien Moqtada Sadr, bête noire des Américains, a affirmé jeudi ne pas croire à la sincérité du président américain Barack Obama sur l'islam et estimé que l'objectif des Etats-Unis était d'asservir le monde.
Barack Obama "ne peut pas changer la politique américaine (...) qui fut, reste et...