L'ancien chef des Gardiens de la révolution iraniens, Mohsen Rezaï, candidat à la présidentielle du 12 juin, a déclaré dimanche qu'il pouvait arrêter Israël avec "une frappe" et que l'Etat hébreu n'oserait pas menacer la République islamique d'Iran s'il était élu.
"Mon gouvernement (...) sait ce que sont les missiles et les chars tout comme la politique étrangère et il connaît aussi les points sensibles d'Israël. Il peut le stopper pour toujours avec une seule frappe", a déclaré M. Rezaï lors d'une conférence de presse.
"Si le gouvernement tombe entre nos mains, Israël n'osera pas menacer l'Iran parce que les Israéliens et les Américains nous connaissent bien", a-t-il ajouté.
"Notre présence au gouvernement sera une force de dissuasion", a ajouté M. Rezaï qui a été chef des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime, pendant 16 ans notamment pendant les années de la guerre Iran-Irak (1980-88).
Il a ajouté qu'il formera un gouvernement de "coalition pragmatique".
Ces déclarations ont été faites alors que selon un sondage mené par l'université de Tel Aviv, un Israélien sur deux s'est dit favorable à une attaque immédiate contre les installations nucléaires iraniennes.
Israël et Washington accusent l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que l'Iran a toujours démenti.
L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël et le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré à plusieurs reprises que l'Etat hébreu allait disparaître prochainement.
M. Rezaï, un conservateur tout comme M. Ahmadinejad, n'a cessé de critiquer la politique de ce dernier, dénonçant son aventurisme et l'accusant de mener le pays au bord du "précipice".
"Mon gouvernement (...) sait ce que sont les missiles...
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