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Liban

La polémique n’en finit pas sur le discours de vendredi dernier

Les propos tenus vendredi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et portant sur le 7 mai 2008 ont continué de susciter l'indignation de la majorité. Le parti de Dieu, lui, a répondu à ces critiques par la voix de son député Hassan Fadlallah.
Ainsi, le vice-président de la Chambre et candidat du 14 Mars à Koura, Farid Makari, a affirmé que « les masques sont tombés ». « Hassan Nasrallah a voulu dire aux chrétiens que son parti les gouvernera, qu'ils votent pour lui ou contre lui, et aux sunnites que la menace d'un nouveau 7 mai pèse sur eux s'ils n'acceptent pas ses choix », a-t-il lancé.
Son colistier le député Nicolas Ghosn a, lui, déploré « un discours menaçant et putschiste ».
Le candidat du Courant du futur dans le Chouf, le député Mohammad Hajjar, a pour sa part affirmé que le 7 mai 2008 « a été une journée de malheurs pour le Liban et de honte pour la partie qui a brandi ses armes en direction de la population civile ». « En ce jour, plusieurs jeunes ont été assassinés simplement parce qu'ils appartenaient au Courant du futur, a-t-il ajouté. Le discours de M. Nasrallah est un exemple de ce qui nous attend et vise peut-être à entraver le déroulement des élections ».
De son côté, le candidat de la liste de l'alliance Courant du futur-Nagib Mikati-Mohammad Safadi à Tripoli, Ahmad Karamé, a affirmé que « les propos de Hassan Nasrallah sont inadmissibles et pavent la voie de la discorde civile ». « Nous n'oublierons pas la journée maudite qu'a glorifiée M. Nasrallah, a-t-il ajouté. Ce type de propos porte atteinte au processus de réconciliation lancé par l'accord de Doha dont les dispositions seront périmées à compter du 7 juin prochain. »
Par ailleurs, du côté du Hezbollah, le député Hassan Fadlallah a dénoncé « les attaques lancées contre le chef de la Résistance par certaines parties impliquées dans le complot du 5 mai 2008 ». « Leurs propos montrent qu'ils sont dans l'impasse et que les résultats attendus des législatives les inquiètent, a-t-il ajouté. Ce camp n'a rien appris du passé et sa trajectoire est semée de choix erronés. Il n'ont plus d'horizon devant eux et c'est pour cela qu'ils tentent d'exacerber les tensions. »

Les propos tenus vendredi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et portant sur le 7 mai 2008 ont continué de susciter l'indignation de la majorité. Le parti de Dieu, lui, a répondu à ces critiques par la voix de son député Hassan Fadlallah.Ainsi, le vice-président de la Chambre et candidat du 14 Mars...
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