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Liban

Mitri juge inquiétante la violence verbale

Le ministre de l'Information, Tarek Mitri, s'est étonné « des accusations, de l'ironie et des atteintes à la dignité qui marquent les échanges verbaux » en période électorale. Dans une série de déclarations à la presse hier, il a jugé « inquiétante la violence verbale et morale dans un pays comme le Liban ».
« Je peux comprendre que certains puissent se plaindre d'un média, d'une information erronée ou d'un article dont l'auteur peut être passible de poursuites, mais je ne peux pas comprendre les plaintes de certains hommes politiques dont les discours ne sont pas toujours calmes ou rationnels », a déclaré M. Mitri, dans une allusion, on ne peut plus claire, aux attaques du chef du CPL, le général Michel Aoun, contre notre confrère an-Nahar.
Affirmant qu'il s'inquiète lorsque des propos violents sont tenus à l'égard de la presse, M. Mitri a souligné : « C'est un véritable problème lorsque certains hommes politiques font assumer aux journalistes la responsabilité d'un langage déterminé, alors qu'ils jouent un rôle essentiel dans l'adoption de ce genre de langage. »
En réponse à une question, il a considéré que la concurrence politique « ne peut pas justifier les propos » du général Aoun au sujet du Nahar.
Il a rappelé les concertations qu'il avait dirigées avec les représentants des médias pour parvenir à une charte déontologique à l'occasion des élections et a déploré que certains médias, dont ceux du CPL, n'aient pas réagi favorablement à son initiative.
M. Mitri a en outre estimé que « la préservation de la liberté d'information nécessite une protection des médias contre toutes sortes de pressions ». « Au Liban, a-t-il observé, les pressions contre les organes d'information proviennent non pas de l'État, mais de forces politiques et confessionnelles qui menacent, qui intimident, qui avertissent, qui occupent et qui font des incursions. »
Interrogé sur la promesse d'une troisième République et d'un amendement de Taëf, M. Mitri a répondu : « C'est quoi cette troisième République ? Si les auteurs de ces propos ne lui donnent pas l'explication qu'on leur attribue, ils doivent nous expliquer ce qu'ils veulent exactement dire par une troisième République. » Il s'est exprimé dans ce cadre contre un amendement de l'accord de Taëf.
Le ministre de l'Information, Tarek Mitri, s'est étonné « des accusations, de l'ironie et des atteintes à la dignité qui marquent les échanges verbaux » en période électorale. Dans une série de déclarations à la presse hier, il a jugé « inquiétante la violence verbale et morale dans un pays comme le Liban ».« Je peux comprendre que certains puissent se plaindre d'un média, d'une information erronée ou d'un article dont l'auteur peut être passible de poursuites, mais je ne peux pas comprendre les plaintes de certains hommes politiques dont les discours ne sont pas toujours calmes ou rationnels », a déclaré M. Mitri, dans une allusion, on ne peut plus claire,...
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