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Israël/Syrie : Netanyahu écarte un retrait du plateau du Golan

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a écarté un retrait israélien du plateau du Golan en raison de son "importance stratégique", rapportent dimanche les médias israéliens.

S'adressant en fin de semaine à des journalistes de la presse russophone, le chef du gouvernement a justifié son opposition à un retrait en estimant qu'en "restant sur le plateau du Golan, Israël s'assure d'un avantage stratégique en cas de conflit avec le Syrie".

Il a souligné par ailleurs qu'il ne ferait pas de concessions sur des questions "critiques" pour la sécurité d'Israël, lors de ses entretiens le 18 mai à Washington avec le président américain Barack Obama.

En décembre dernier, alors que Benjamin Netanyahu était encore chef de l'opposition, il avait déjà annoncé que toute concession que ferait le gouvernement de l'époque dirigé par le chef du parti centriste Kadima, Ehud Olmert ne l'engagerait pas.

Il est revenu à la charge dimanche lors d'une rencontre avec les ministres de son parti, le Likoud, apprend-on de source gouvernementale.

"Je n'ai pas l'intention de faire descendre Israël du Golan" a-t-il déclaré, estimant que "tout ce qui s'est passé jusqu'à présent n'est pas pertinent" en allusion aux négociation passées sans conclusion d'un accord.

Le Golan a été conquis par Israël en 1967 et annexé en décembre 1981, une annexion qui n'a pas été reconnue par la communauté internationale. Quelques 20.000 colons y vivent.

La Syrie réclame, en échange de la paix, la restitution totale de ce plateau jusqu'aux rives du lac de Tibériade, principale réserve d'eau douce d'Israël, ce qu'Israël a toujours refusé.

Israël pour sa part réclame de la Syrie qu'elle rompe ses liens privilégiés avec le régime de Téhéran, son ennemi juré, et cesse tout appui au Hezbollah et au Hamas.

La Syrie et Israël, qui sont officiellement toujours en état de belligérance depuis le premier conflit israélo-arabe de 1948, avaient stoppé en janvier 2000 un premier round de négociations.

Elles avaient repris en mai 2008 par l'entremise de la Turquie pour s'arrêter vers la fin de l'année.

S'adressant en fin de semaine à des journalistes de la presse russophone, le chef du gouvernement a justifié son opposition à un retrait en estimant qu'en "restant sur le plateau du Golan, Israël s'assure d'un avantage stratégique en cas de conflit avec le Syrie".
Il a souligné par ailleurs qu'il ne ferait pas de concessions sur des questions...