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Feltman qualifie de "constructif" son entretien à Damas

Le secrétaire d'Etat adjoint américain par intérim au Proche-Orient, Jeffrey Feltman, a qualifié de "constructif" son entretien jeudi à Damas avec le chef de la diplomatie syrienne, Walid Moallem, même s'il existe des "différences sur des points importants" entre les deux pays.

"Nous partageons des intérêts communs et il y a des différences sur des points importantes. Je qualifierais mon entretien avec M. Moallem de constructif", a déclaré M. Feltman à la presse à l'issue de la rencontre, sans préciser quelles étaient ces points.

Il s'agit du deuxième déplacement en deux mois de l'émissaire américain à Damas alors que Washington tente d'améliorer ses relations avec la Syrie, très mauvaises sous l'administration de George W. Bush.

"Nous sommes impatients de poursuivre le dialogue ici et à Washington. Nous nous servons de nos liens bilatéraux pour aplanir les différences et servir nos intérêts communs", a ajouté M. Feltman.

"Nous utilisons la diplomatie et le dialogue pour tenter de diminuer les désaccords politiques qui subsistent", a-t-il encore dit.

M. Feltman a par ailleurs assuré les autorités syrienne de "l'implication sincère du président Barack Obama à poursuivre le processus de paix israélo-palestinien sur tous les volets".

Avant cette rencontre, M. Moallem avait affirmé aux journalistes que "cette période est un test des intentions Etats-Unis à l'égard de la Syrie".

L'émissaire avait effectué en mars la première visite américaine de ce niveau en Syrie depuis 2005. Il est cette fois-ci accompagné de Daniel Shapiro, conseiller à la sécurité nationale chargé du Proche-Orient à la Maison Blanche.

"Ce voyage fera progresser l'engagement des Etats-Unis à dialoguer directement avec la Syrie et poursuivre les discussions engagées lors de la première visite", avait précisé un porte-parole du département d'Etat, Robert Wood.

Les relations entre Washington et Damas sont tendues depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003 et l'assassinat du dirigeant libanais Rafic Hariri en 2005, pour lequel le régime syrien a été pointé du doigt.

Washington avait rappelé son ambassadeur en février 2005 au lendemain de cet assassinat et les Etats-Unis n'ont toujours pas pris de décision concernant la nomination d'un nouvel ambassadeur à Damas.

Les Etats-Unis ont également accusé la Syrie de laisser passer à sa frontière avec l'Irak de nombreuses recrues pour l'insurrection. Le soutien de Damas au Hezbollah et aux islamistes palestiniens du Hamas, deux organisations classées terroristes par l'administration américaine, ainsi que son soutien au programme nucléaire controversé iranien sont d'autres sujets de discorde.

Le secrétaire d'Etat adjoint américain par intérim au Proche-Orient, Jeffrey Feltman, a qualifié de "constructif" son entretien jeudi à Damas avec le chef de la diplomatie syrienne, Walid Moallem, même s'il existe des "différences sur des points importants" entre les deux pays.
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